Les époux Voillequin ont fêté leurs noces d’or
Vendredi 31 mars, jour pour jour, un demi-siècle après la date de leur union, Sergine et Michel Voillequin ont réuni, au café du village, famille et amis pour leurs noces d’or.
Quand ils se sont connus, Sergine Guyot prenait régulièrement l’autorail à la gare d’Heuilley-Cotton, son village d’origine pour aller travailler à l’usine Guéné et, lui aussi, chaque jour de la semaine utilisait le fer pour se rendre à l’usine Auer d’Occey comme serrurier traceur en charpente. Ces rencontres journalières se sont finalisées par un mariage, le 31 mars 1973 à Heuilley-Cotton devant le maire, Georges Maillefert, et l’abbé Fevre.
Ce même jour, la messe de mariage rassemblait leurs invités et ceux de Lucien Voillequin, le frère de Michel qui s’unissait aussi à Bernadette Monot.
Les noces Voillequin rassemblaient ensuite près de 100 convives à la salle des fêtes de Longeau.
De l’union de Sergine et Michel Voillequin, sont nés deux enfants, Christelle et Mathieu, qui leur ont ensuite donné trois petites-filles, Chloé, 11 ans, Clara, 9 ans, et Lyna, 7 ans. De quoi remplir joyeusement la maison des “Quinquins” 26, rue de Longeau, construite en 1978, où la chatte Biscotte, 18 ans, se prélasse.
Leur vie professionnelle a vu Sergine Voillequin exercer comme assistante maternelle pendant 37 ans et Michel Voillequin, cheminot, en tant que responsable d’équipe mécanique aux ateliers SNCF de Chalindrey avant de prendre leur retraite respective en 2018 et 2006.
Ils vivent un quotidien bien occupé, entre la famille et le monde associatif, dont ils sont membres tous les deux. « J’ai commencé aux jeunes de Cohons à l’âge de 16 ans », rappelle Michel Voillequin, et les sorties, voyages avec Dédette, « la sœur de cœur de Sergine connue à l’usine ». Bricolage, coups de main multiples pour Michel Voillequin, ancien chef de corps local aux sapeurs- pompiers ou bien cuisine, couture, tricot et dernier coup de cœur avec les tableaux diamant, pour Sergine Voillequin, évitent toute monotonie.
Une constatation commune : « La vie passe trop vite et on est presque prêts à en faire autant ».
Vendredi soir, 22 convives ont entouré les jubilaires de leur affection et de leur amitié lors d’un bon repas à l’Escargotière pour d’inoubliables moments.