La kinésiologie pour retrouver un équilibre global

La kinésiologie : Quésaco ? Etymologiquement, ça veut dire science du mouvement. Concrètement, le kinésiologue met en place des techniques pour aider la personne à retrouver un équilibre aussi bien psychique que corporel. Rencontre avec Lysiane Girault.

Vais-je être manipulée ? Vais-je devoir parler de moi ? Va-t-on me découvrir un mal intérieur ? Vais-je avoir des effets secondaires après la séance ? Beaucoup de questions m’assaillent avant de rentrer dans le cabinet de Lysiane Girault. Ma consœur m’a gentiment conviée à tester une séance de kinésiologie, pratique à laquelle elle s’est longuement formée ces dernières années. Un kiné je vois mais un kinésiologue, ça ne me parle pas du tout ! Une rapide recherche m’apprend qu’il s’agirait étymologiquement de la science du mouvement. Mais ça ne m’éclaire pas beaucoup. Il faut donc tester pour comprendre.

Lysiane Girault est très pédagogue. Démasquant chez moi une forme d’embarras teintée d’inquiétude, elle se montre très douce et calme pour me rassurer. Elle met des mots sur sa pratique avant de passer vraiment à la séance. La kinésiologie a été découverte, formulée et mise en pratique par un chiropraticien américain dans les années 60. Derrière les maux de ses patients, ce professionnel s’est toujours posé la question du pourquoi. Trouver l’origine d’un mal plutôt que de le soulager à court terme : voilà ce que je comprends de la kinésiologie.

La personne dans sa globalité

« La faiblesse d’un muscle est lié à un stress. A chaque faiblesse d’un muscle correspond la faiblesse d’un organe », complète de manière didactique Lysiane Girault. Mais elle explique surtout la kinésio n’est pas là pour traiter un muscle ou un organe mais pour trouver l’origine de la difficulté, en envisageant la personne dans sa globalité, avec ses émotions, son vécu, son mental et son physique bien sûr etc… « La sphère individuelle est liée à tout ça », souligne Lysiane Girault.

C’est d’ailleurs l’approche globale de la personne qui a séduit la praticienne et l’a amenée à se tourner vers la kinésiologie. Un apprentissage qui nécessite un minimum de « 600 heures de formation. »

« Je trouve que c’est une pratique très complète. On s’intéresse à la personne dans toutes ses dimensions. Associer l’émotionnel au physique permet de libérer les choses », confie Lysiane Girault.

Lâcher prise

Il est temps de s’allonger sur la table. Il n’y a pas de manipulation à proprement parler sauf le test des muscles si nécessaire. Un peu de toucher mais pas de manière systématique non plus. Faut-il parler ? Là encore il n’y a pas de doctrine. L’approche, de la part de la praticienne, dépend du motif de la séance et de ce qui lui semble nécessaire de réaliser.

Pour moi, ce sera quand même quelques questions un peu personnelles sur la manière dont je vis les choses. La séance relaxante se termine et devra être suivie de quelques exercices sur le lâcher prise. Il n’y a pas de petits ou de gros problèmes. Tout ce qui est vécu comme une contrainte physique ou mentale peut être pris en charge par le kinésiologue. Comme le résume Lysiane Girault : « mon objectif est d’apporter quelque chose et de permettre à la personne d’aller mieux. » Elle parle d’énergie et d’équilibre. Une habituée du cabinet le dit : « il y a encore du travail mais mes séances m’apportent beaucoup. »

C. C.