Jazz Ô Der : carton plein pour le 16 festival
Pendant trois jours,
Montier-en-Der s’est
transformée en cité du jazz.
Pas moins de six concerts
ainsi qu’un déjeuner-spectacle
étaient programmés
par l’association Jazz Ô Der
dont le président
est Didier Maîtrehenry.
Les têtes d’affiche n’ont pas manqué d’attirer un large public. Ce sont près de 750 personnes qui ont fait le déplacement. La salle du pôle socioculturel était comble, notamment samedi soir 18 mars. Une première. Nombreux sont ceux qui, désormais, réservent leur “Pass trois jours” : des amateurs fidèles, parfois très éclairés, qui écument les festivals de jazz de la région et qui ne veulent pas manquer l’événement.
Après les sessions du Sébastien Troendlé Trio et de Nikky et Jules, vendredi 17 mars, c’est l’ensemble Dany Doriz et Archysax, qui a donné le coup d’envoi de la deuxième journée de festival. Le groupe a enthousiasmé le public avec ses cinq saxophonistes, son batteur, son organiste et les deux vedettes de la soirée : Dany Doriz, au vibraphone et le guitariste et chanteur américain Jeff Hoffman. Considéré comme le plus grand vibraphoniste de jazz vivant, Dany Doriz a pleinement fait montre de sa virtuosité. Quant à Jeff Hoffman, il a interprété “Douce France”, accompagné par les spectateurs.
En deuxième partie de soirée, ce sont Les Haricots Rouges qui ont fait le show. Un groupe culte qui ajoute des gags humoristiques et satiriques à leur jazz, style “Nouvelle Orléans”. Une prestation très empathique, proche du public qui a repris en chœur “La Javanaise”. Traditionnellement, le dimanche du festival consacre une session au jazz manouche. Cette année, Aurore Voilqué, au violon et au chant, a rendu hommage “au peuple manouche”, avec des compositions originales d’Angelo Debarre, l’un des plus grands guitaristes du style et les incontournables de Django Reinhardt. Le groupe Cat et The Mint a clos le festival ; un style rock’swing, un jeune chanteur allemand, Cat Lee King, accompagné par l’élite du rhythm’n’blues français.