De l’adultère pour de « Joyeuses Pâques »
Jeudi 9 mars, un public nombreux a assisté à la première de la nouvelle pièce interprétée par la troupe du théâtre de l’Arche. Les histoires d’adultère font le succès du théâtre populaire dit “de boulevard” ; cette comédie “Joyeuses Pâques”, signée Jean Poiret, mise en scène par Catherine Pazdior-Vigneron, n’échappe pas à la règle.
Stéphane profite de l’absence de son épouse Sophie pour ramener dans l’appartement Julie. Patatras ! Le week-end de Sophie est annulé, elle rentre à l’improviste. Stéphane fait alors passer Julie pour sa fille ! La domestique Fabienne est témoin de l’embrouille, tout comme le public qui s’amuse des acrobaties de Stéphane, soucieux de voir Julie déguerpir au plus vite, quand Sophie, au contraire, la retient.
Là-dessus, une relation d’affaires de Stéphane, le couple Walter et leur fils Frédéric, sont invités à dîner. Julie est plus séduite par le père Walter que par le fils. L’apothéose est l’arrivée impromptue de Marlène, mère de Julie. L’imbroglio est à son comble. Le jeu des acteurs ravit le public, les rires fusent.
Le théâtre de l’Arche, qui fête ses 42 ans, n’avait prévu que deux représentations, jeudi 9 et vendredi 10 mars, de cette pièce de 2 h 30. Le mérite des acteurs a été salué par le public, lequel n’a pas été avare en applaudissements.
De notre correspondant Benoit Gruhier