Debout sur le zinc et bientôt sur la scène des Fuseaux
Afin de relancer la tournée de présentation de son album l’importance de l’hiver, Debout sur le zinc, se produira le vendredi 17 mars, aux Fuseaux, à Saint-Dizier. Une irrésistible envie de partager une vision poétique de la vie, comme l’a confié Simon Mimoun, l’un des deux chanteurs du groupe, au cours d’un entretien accordé à jhm quotidien.
Jhm : Vous remontez sur scène après un mois de pause, c’est important pour vous d’échanger ainsi régulièrement avec le public ?
S.M : Ça fait 25 ans qu’on tourne, alors ce genre de pause est assez exceptionnel pour nous (rires). Ce n’est pas une question d’importance puisque c’est notre mode de vie. On aime aussi bien le fait d’être en studio, pays des musiciens, que d’être sur scène. Ce sont les deux faces d’une même pièce.
Jhm : Quel est le fil rouge de ce nouvel album ?
S.M : Quand on crée un album avec Debout sur le zinc, on ne l’anticipe pas. On fait une chanson, puis une autre. Et à chaque fois, on se rend compte qu’il y a un titre qui regroupe l’idée générale. Il se trouve que l’importance de l’hiver (titre éponyme de l’album ndlr) et l’une des premières que j’ai écrites. Elle permet de dire plein de choses, de parler des cycles de la vie qui sont importants, de la vieillesse… Le tout dans un registre poétique. On ne raconte pas d’histoire, on parle de sentiments, d’air du temps et d’amour.
Jhm : Un morceau dans lequel vous faites aussi beaucoup référence au lâcher prise…
S.M : Oui, il y a des choses sur lesquelles on a prise et pour lesquelles il faut se battre absolument. Mais aussi d’autres sur lesquelles on n’a pas prise et là, on a deux attitudes : l’acceptation ou la défaite. Je ne suis pas du genre à accepter la défaite, sinon je ne serai pas musicien.
Jhm : Ce n’est pas la première fois que vous venez à Saint-Dizier ?
S.M : En 25 ans, on a dû faire 2000, voire 3000 concerts, donc on a déjà joué un peu partout plusieurs fois, y compris vers Vitry-le-François. Là, on est contents, car on a un membre de l’équipe originaire de Saint-Dizier. Il est tout heureux. Ça ajoute un enjeu supplémentaire parce qu’il y a sa famille qui vient.
Propos recueillis par Dominique Lemoine