Les associations de parents d’élèves ne désarment pas
Renoncement ne fait pas partie du vocabulaire des associations de parents d’élèves de Prauthoy, Vaux-sous-Aubigny et Cusey toujours côte-à-côte pour s’opposer à la ferme annoncée d’une classe à Prauthoy. Ce jeudi 9 mars, les parents ont à nouveau organisé une journée école buissonnière pour leurs enfants en présence d’élus de l’intercommunalité.
Ne rien lâcher, c’est bien le mot d’ordre qui régnait ce jeudi 9 mars dans les rangs des parents d’élèves de l’école de Prauthoy qui étaient, de nouveau, mobilisés devant l’établissement de leurs enfants. Une nouvelle action qui fait suite à la manifestation de mardi devant l’inspection académique de Chaumont aux termes de laquelle une délégation de parents a pu s’entretenir avec le directeur académique, Michel Fonné.
« Nous avons été reçu durant près de 50 minutes à la mi-journée et les échanges avec le directeur académique nous ont laissé sur notre faim », souligne Vanessa Touchard, la présidente de l’association de Prauthoy. La mère de famille qui confie être en parfaite osmose avec les autres associations de parents d’élèves qui évoluent sur les écoles de Vaux et Cusey. Ce jeudi 9 mars, les parents ont encore vu des élus de la CCAVM venir leur apporter leur soutien, en plus des courriers adressés par le maire du Montsaugeonnais, Olivier Oliveira da Cruz et du président de l’intercommunalité, Laurent Aubertot aux services de l’Education nationale.
Déterminés à aller jusqu’au bout et à sauver les conditions d’enseignement de leurs enfants, les parents d’élèves ont également tenté de trouver de nouveaux élèves potentiels pour les écoles et en premier lieu celle de Prauthoy. En effet, pour la prochaine rentrée les effectifs annoncés sont à 71, « soit juste en dessous du seuil des 24 élèves de moyenne pour trois classes alors qu’il suffirait de ne serait-ce que deux ou trois enfants de plus pour avoir d’autres arguments pour notre combat ».
Pour les associations présentes devant l’école, « notre réflexion est pour le territoire et non une école en particulier. Il serait bien que cette philosophie s’applique aussi dans d’autres domaines par les élus ».