Grève : c’était « black tuesday » dans les commerces bragards
GRÈVE. L’appel à la journée morte a eu pour incidence une très faible fréquentation des commerces, mardi. Certains avaient même fait le choix de ne pas ouvrir du tout.
« Chers clients, au vu de la journée pourrie qui s’annonce mardi et par souci de consommation dans le vent de carburant et d’électricité, la boutique sera fermée. » Le message affiché en vitrine de cette boutique de la rue Gambetta, a le mérite d’être clair. Et ce mardi 7 mars au centre-ville, ce n’était pas très joyeux. « Je n’ai eu qu’une seule cliente de la matinée, elle est venue à pied depuis Valcourt », confie cette autre commerçante, qui devait fermer plus tôt que d’habitude en raison de la manifestation.
Avec un centre-ville déjà bien déplumé depuis quelques mois, et qui a connu des fermetures récentes, la fermeture exceptionnelle d’une petite dizaine de commerces, mardi, ne donnait pas forcément envie aux clients de faire le déplacement.
En périphérie, la situation était différente, dans le sens où quasiment tous les commerces du Chêne Saint-Amand étaient ouverts. En ce qui concerne la fréquentation en revanche, on faisait le même constat. « C’est très calme depuis ce matin et on s’y attendait. Ce sera comme ça toute la journée », assure cette employée de boulangerie, consciente que les accès de la ZAC étaient rendus difficiles avec le blocage des ronds-points.
La volonté des organisations syndicales de ne pas voir de transactions commerciales mardi s’est concrétisée, en partie, en ce sens. Idem dans de nombreuses entreprises comme Hachette et Driout, Yanmar ou encore Enedis, où l’activité était drastiquement diminuée voire réduite à néant.
N. F.