L’école de musique planche sur son prochain rendez-vous
Sous la direction de Christelle Joly, professeur de flûte au sein de l’école municipale de musique, une trentaine de personnes se sont retrouvées vendredi 3 mars en début de soirée pour une première répétition en vue du prochain rendez-vous de l’école de musique.
Pianiste, batteur, violoniste, clarinettiste ou bien encore saxophoniste, les musiciens étaient au rendez-vous vendredi 3 mars au foyer Fernandel pour la première répétition organisée par l’école municipale de musique de Langres. L’objectif de cette session de répétition, commencer à travailler en vue du prochain rendez-vous prévue le 5 avril au théâtre Michel-Humbert.
Habituellement organisé sous forme d’auditions pour les élèves de l’école, ce rendez-vous programmé à plusieurs reprises dans l’année prendra cette fois-ci la forme d’une prestation sur scène. « Le travail qui a été réalisé lorsque nous avons fait la comédie musicale a beaucoup plu et c’est ce qui nous a donné envie de renouveler l’expérience », a indiqué Julien Cottet, le directeur de l’école de musique langroise. C’est ainsi qu’une trentaine de personnes ont pris part à cette première répétition qui s’est déroulée dans la joie et la bonne humeur.
Les premiers instants de la répétition ont servi à placer chaque instrument de manière à ce que chaque musicien apporte sa pierre à l’édifice créatif et que le travail puisse avancer. Après une vérification de la justesse de chaque instrument par Christelle Joly, la répétition à proprement parlé a enfin pu débuter. Et c’est avec le thème de Mission impossible que les musiciens ont lancé la soirée. Un bon moyen pour chacun de se régler et de se chauffer.
L’école de musique multiplie les projets
Après Mission impossible, c’est la bande originale du film Christophe Colomb, composée par Vangelis qui s’est faite entendre dans le foyer Fernandel avant que la soirée se poursuive avec bon nombre d’autres morceaux où tour à tour les musiciens étaient mis à contribution au sein d’une formation musicale qui devrait séduire les spectateurs. Avec ce projet collégial qui réunit des élèves de tout âge mais à la passion commune, l’école de musique poursuit ses actions créatrices. C’est d’ailleurs aussi le cas avec le projet mené conjointement avec le centre social M2K autour des musiques urbaines.
Ce projet, dont la première séance a eu lieu durant les vacances de février, s’articule autour de musiques telles que le rap et permet de toucher du doigt à différentes disciplines. En effet, au-delà de la musique, les jeunes impliqués dans le projet écrivent également leurs textes et des adolescentes souhaitent également intégrer dans la création de la danse urbaine. Nul doute qu’à l’instar de la création en vue du 5 avril autour de “Peer Gynt” (voir encadré), le travail accompli au fil des séances et répétitions devrait être couronné de succès.
Pierre Gaudiot
Travail autour de Peer Gynt
Drame poétique devenu pièce de théâtre de l’auteur norvégien Henrik Ibsen sur une musique du compositeur Edvard Grieg, Peer Gynt sera au coeur du projet artistique que l’école de musique met en place en vue du 5 avril. Cette oeuvre a été jouée pour la première fois à Oslo en 1876 et a reçu à cette occasion un accueil triomphal. Dans sa forme première, Peer Gynt n’était pas destiné à être jouée sur scène. Elle se singularise parmi les œuvres d’Ibsen car sa trame est une histoire fantastique et non une tragédie réaliste comme les pièces postérieures de l’auteur. La pièce est une farce douce-amère proposant une quête de l’identité indéfinissable, remplie d’humour et débordant de charges satiriques. L’histoire peut se résumer ainsi : un antihéros, prétentieux et aventureux, part défier le monde et rate tout ce qu’il entreprend avant de découvrir la vérité de la solitude de son unique individu. L’amertume apparente qui s’en dégage semble rejoindre le ton dur des travaux d’Ibsen, centrés sur une critique sociale incisive.