Héraclès lance un appel à l’apaisement
Samedi 4 mars, le club Héraclès a lancé un double appel, via des tracts déposés sur les pare-brise des véhicules stationnés sur la place du 11-Novembre. Un appel aux Bragards, d’abord. « Aidez-nous au nom du sport », écrit le club qui fait aujourd’hui l’objet d’une procédure d’expulsion par la Ville, propriétaire des locaux où l’association est installée. « A la veille d’une année olympique, l’une des plus anciennes associations sportives de la ville (elle a été créée en 1985, Ndlr) est menacée de disparition. » Mais aussi, et surtout, un appel au maire de Saint-Dizier.
Le président d’Héraclès veut un tête à tête avec le maire
Dans un long texte imprimé sur le tract, le président d’Héraclès, Fabrice Douheret, tente la carte de l’apaisement, après des mois de conflit ouvert avec la municipalité. « Les conflits, depuis la nuit des temps, prennent bien trop souvent leur source dans le refus des décideurs de se rencontrer. […] Comment avons-nous pu en arriver à une situation où la commune saisit la justice pour tuer notre association ? […] Jamais nous n’avons souhaité en arriver là, et pourtant nous y sommes. […] Mettons fin, vous et moi, à cette folie. Acceptez de me rencontrer en tête à tête. Il n’est pas d’hommes de bonne volonté qui ne puissent s’entendre. Je prends à témoin les Bragards que je ferais tout pour que nous puissions, avec votre aide, faire triompher la seule chose importante à mes yeux : l’esprit sportif. » La Ville saisira-t-elle cette main tendue ?