Gendarmerie : les interventions sont en hausse

Jeudi 9 février, la communauté de brigades de gendarmerie d’Andelot a fait l’objet de l’inspection annuelle, laquelle peut se traduire aussi par le bilan, en l’occurrence, celui de l’année 2022. Les gendarmes sont intervenus plus souvent que par le passé.

En présence d’un parterre d’élus locaux représentant des communes dans le périmètre des trois anciens cantons d’Andelot, Bourmont et Saint-Blin, le commandant de compagnie, le capitaine Thomas Heimburger, a d’abord procédé à la cérémonie de la levée des couleurs à la caserne.

Après avoir remercié les élus, essentiellement des maires, d’être venus si nombreux, civils et gendarmes se sont retrouvés à la salle des fêtes.

Dans un premier temps, le major Sébastien Bralet, commandant la communauté de brigades, a indiqué qu’il avait dix gendarmes sous ses ordres, alors que l’effectif global devrait être de 15 gendarmes. Les brigades de proximité d’Andelot et de Bourmont sont commandées respectivement, par l’adjudant Christophe Baysang et l’adjudant-chef Didier Bornot. La brigade de Saint-Blin n’a pas de commandement.

Le major Sébastien Bralet a précisé que depuis peu, le personnel d’active était renforcé par des réservistes, une dizaine de jours par mois. Au niveau national, il y a cette année, un objectif de recrutement sans précédent.

Puis il a détaillé les infractions les plus fréquentes. Il fut aussi question de la participation citoyenne, qui passe par des référents. Deux communes ont adhéré au dispositif, deux autres sont en voie d’y adhérer.

Ce fut l’occasion pour un maire de demander le rôle du référent. Cela consiste à informer la gendarmerie d’un fait considéré comme anormal avec l’impérieuse consigne de ne pas intervenir.

La vidéo-protection figurait aussi au programme de la réunion. Des projets sont plus ou moins avancés avec deux communes. C’est un levier d’action afin de lutter contre les malfaiteurs, par exemple, les atteintes aux biens ou tout fait pouvant perturber la tranquillité publique. Un maire a dressé un tableau pessimiste de l’avenir qui peut se résumer ainsi  : « A terme, il n’y aura plus de gendarmerie ». Du côté de la gendarmerie, il a été indiqué qu’il y avait peu de volontaires pour la Haute-Marne. Des élus ont fait le parallèle avec bon nombre de professionnels, du secteur privé ou de la fonction publique, qui ne souhaitaient pas venir travailler dans certaines régions de France. C’est un problème récurrent depuis des décennies.

D’autres questions ont fusé qui ont traduit l’inquiétude des élus locaux.