Rencontre de la semaine : Elisabeth Mangin, une mosaïque de pensées
Elisabeth Mangin rayonne dans son pull bleu roi. Depuis le 18 novembre 2022, elle est la nouvelle présidente de l’Association bragarde des arts plastiques (Abap), et ce rôle lui sied à ravir. « Cette association est toujours restée dans ma tête, même si je n’en étais pas membre, parce que mon fils était inscrit dans la section poterie quand il était enfant », se souvient-elle.
Mais alors, comment cette Bragarde d’origine, enseignante pendant une trentaine d’années au lycée agricole de Droyes et qui, de son propre aveu, n’est « a priori pas vraiment une artiste », a-t-elle poussé les portes de la structure ? « Une amie m’a incitée à venir, je dois avouer que j’y suis allée un peu à reculons la première fois… » Et puis, ça a été le coup de foudre. Elisabeth Mangin a découvert la mosaïque, elle s’est essayée à la peinture et a – surtout – noué de très belles amitiés au sein de l’Abap.
« J’ai immédiatement pensé à toi, je trouvais que tu étais la personne idéale pour devenir présidente », glisse Régine Gérard, assise juste à-côté. Elisabeth Mangin, presque gênée, la remercie. Puis elle part à la charge. « Je veux redonner un élan à l’association, organiser des expositions, des stages, des journées portes ouvertes… Il faut que l’on redevienne incontournables à Saint-Dizier, parce qu’avant, tout le monde nous connaissait », lance-t-elle.
C’est donc une présidente ambitieuse que nous avons rencontré, soucieuse de redorer le blason de l’Abap. Les 10, 11 et 12 mars, un salon en l’espace Cœur de ville sera un joli coup de projecteur. « J’avance encore à tâtons, mais je me sens investie, j’ai envie de continuer l’aventure », assure Elisabeth Mangin. On la croit sur parole.
Dorian Lacour
d.lacour@jhm.fr