Une seconde vie pour le site de l’ancien lycée agricole de Droyes
Le site de l’ancien lycée agricole privé de Droyes est en pleine mutation. Les engins de chantier sont entrés en action, et l’inauguration officielle a eu lieu ce mardi 7 février.
Il faudra bientôt donner un nouveau nom au site historique du lycée agricole de Droyes qui est en train de changer de vocation : il va devenir un lieu de résidence partagée, intergénérationnelle. Ce lieu sur la commune de Rives Dervoises appartient non seulement à la mémoire du village, mais aussi à plusieurs générations d’élèves qui l’ont fréquenté depuis sa création jusqu’à sa fermeture récente, disséminés dans les villages proches du canton, et même au-delà.
Une page de sa vie se tourne, maintenant que les engins de chantier sont entrés en action pour sa transformation historique en un lieu original, répondant aux besoins de l’évolution actuelle de notre société, que personne ne lui aurait imaginé quand il recevait des élèves en formation agricole.
Mardi après-midi 7 février s’est déroulée l’inauguration officielle du chantier, même si les premiers coups de pioche ont déjà eu lieu depuis le mois de novembre. Une opération de cette envergure ne peut démarrer bien sûr qu’une fois le permis de construire déposé et accordé, les subventions obtenues, les entreprises choisies. Il est maintenant en cours de réalisation après avoir été “dans les tuyaux”.
Les financeurs institutionnels et les partenaires étaient conviés par la commune de Rives-Dervoises pour la plantation d’un arbre, un symbole vertueux pour un projet vertueux, comme l’ont déclaré plusieurs représentants des collectivités locales. La vice-présidente de la Région y voit là « un lieu adapté aux aspirations des usagers par ce projet exemplaire ».
Pour le président du Conseil départemental, Nicolas Lacroix, satisfait que l’assemblée haut-marnaise ait pu trouver un financement à la hauteur du projet, c’est « un projet un peu fou, ambitieux. On a besoin de ce type de projet fort », Laurent Guillemot, sous-préfet de Saint-Dizier se réjouit que « l’Etat puisse apporter sa pierre à l’édifice pour ce type de projet à la fois innovant et vertueux qui associe la réhabilitation d’un site existant avec des valeurs intergénérationnelles et pour l’environnement ».
Puis, chacun y est allé de son coup de pelle pour s’associer à la plantation du liquidambar. Comme l’a présenté Christiane Welti, un arbre symbole de vie, « comme celle que nous voulons offrir aux personnes vieillissantes souhaitant s’engager dans une nouvelle vie avec un véritable projet social et intergénérationnel. Un arbre a été choisi plutôt qu’une pierre car on n’a pas de pierres, seulement du bois et de l’argile, parce que la commune a été reconnue commune engagée pour la nature par la Région. Dans le même esprit, nous souhaitons utiliser au maximum les quatre hectares attenants à la résidence pour offrir des jardins partagés, un parcours d’interprétation, des vergers partagés, des bassins et des mares… ».
Visiblement, ce ne sont pas les idées qui manquent. Un projet à suivre dans son évolution jusqu’à sa réalisation finale et l’accueil des premiers résidents.
De notre correspondant Philippe Pierson