Place au championnat pour le Chaumont VB 52 !
Ce samedi 4 février (19 h), le Chaumont VB 52 Haute-Marne se rend au Plessis-Robinson pour tenter de faire oublier sa déconvenue de mardi dernier en coupe de France et son élimination prématurée face à Saint-Nazaire. Dans un championnat de Ligue A qui reste leur dernier défi, les Cévébistes doivent garder la tête froide.
La parenthèse coupe de France refermée définitivement et de façon un peu prématurée pour le tenant du titre, le Chaumont VB 52 Haute-Marne n’a plus d’autres choix désormais que de se concentrer sur le championnat. Celui-ci reprend dès ce samedi 4 février avec un déplacement au Plessis-Robinson, l’actuel avant-dernier au classement. L’occasion pour les Cévébistes d’oublier définitivement leurs déboires dans l’autre compétition nationale et de conforter leur place en haut du classement de la Ligue A.
Pour les joueurs chaumontais, qui ont eu du mal, à chaud, à digérer leur élimination de la coupe à domicile face à Saint-Nazaire, mardi dernier (2-3), l’important va être de réagir au plus vite. Restant actuellement sur deux victoires consécutives en championnat (Toulouse à domicile et Narbonne dans l’Aude), les Haut-Marnais ont donc l’occasion de poursuivre leur série positive, face à un adversaire qui, lui, n’a plus remporté le moindre match depuis le 10 décembre et six journées (en comptant le duel perdu à Paris mais à rejouer le 15 février).
Pour le président du CVB 52, Bruno Soirfeck, ses “protégés” n’ont pas à rougir de la dernière défaite, « même si, à domicile et dans une compétition à élimination directe, ça ne fait jamais plaisir de sortir dès l’entrée en lice. Mais la prestation en elle-même n’a tout de même rien à voir avec la correction que nous avions reçue face au même adversaire en championnat, trois semaines plus tôt. »
Un contexte hostile
Les Chaumontais devront toutefois se méfier d’une équipe francilienne en mal de points. Même si la “lanterne rouge” cambrésienne a déjà décroché à cinq longueurs au classement, les Robinsonnais ont à cœur d’éviter toutes frayeurs en vue du maintien en fin de saison régulière. « On va affronter un adversaire pour qui tous les points comptent », reprend encore le président cévébiste. « Je suppose qu’un joueur comme Samuel Jeanlys, ancien de notre “maison”, va prendre un malin plaisir à nous faire souffrir », ajoute-t-il dans un sourire. Autre paramètre à prendre en compte : la salle exiguë du Plessis. « Un environnement dont nous n’avons plus l’habitude et qui ne nous réussit plus guère aujourd’hui. A l’image de notre revers à Nice dans le même genre de configuration », reprend encore le dirigeant haut-marnais. Un collectif cévébiste qui devra surtout garder la tête froide dans les situations délicates.
Fabian Plak, tellement précieux mardi dernier, lui, sera bien du rendez-vous. Sa sortie pour le “tie-break” face à Saint-Nazaire n’était due qu’à quelques crampes. Rien de bien méchant, permettant ainsi au groupe de jouir de la plupart de ses forces individuelles pour continuer à voir plus haut en championnat : le dernier défi de la saison pour le CVB 52.
Laurent Génin
Le Plessis-Robinson dans le dur
C’est devenu une loi presqu’immuable dans le sport de haut niveau : après une accession, le plus dur est souvent la deuxième année. Pour le Plessis-Robinson, l’exercice en cours semble confirmer l’adage. Après une première saison très honorable, une dixième place et une demi-finale de coupe de France à la clé, l’équipe francilienne est un peu plus “dans le dur” depuis la reprise du championnat, en octobre dernier. Actuel avant-derniers au classement, les Robinsonnais doivent absolument capitaliser au niveau de leur “compteur points”, mais la venue du Chaumont VB 52 Haute-Marne, ce samedi 4 février,
s’annonce encore compliquée.
Six journées sans victoire
Le dernier succès des Franciliens remonte au 10 décembre dernier, face à Toulouse à domicile. Depuis, les joueurs de Cédric Logeais n’ont pris qu’un seul petit point en six journées, à Poitiers. Une disette que les Altoséquanais aimeraient stopper, même si derrière eux, les Cambrésiens, “lanterne rouge”, avancent encore bien moins vite qu’eux, et affichent déjà cinq points de retard.
Un match en moins
De plus, Le Plessis-Robinson compte un match de moins que la majorité des autres clubs de Ligue A, puisque leur défaite à Paris de la 14e journée (3-0) a été annulée par les instances nationales, pour une erreur à la table de marque, lors du premier set. Même si les Franciliens ne veulent préjuger de rien, le duel chez le voisin de la capitale à rejouer le 15 février, reste une occasion supplémentaire de prendre quelques points en plus.
Sans leur capitaine
Pour autant, les Robinsonnais évoluent depuis de longs mois sans leur capitaine et emblématique “pointu” Antonin Rouzier. L’ex-attaquant de l’équipe de France s’est, en effet, blessé à la hanche et n’a pas encore repris le chemin des terrains. L’occasion pour Samuel Jeanlys, l’ex-joueur du CVB 52, de cumuler du temps de jeu au plus haut niveau. Nul doute que la motivation de cet élément offensif sera décuplée face à son ancienne équipe.
Une “bête noire” à abattre
Reste que depuis son retour en Ligue A, la saison dernière, Le Plessis-Robinson n’a toujours pas réussi à vaincre le Chaumont VB 52 Haute-Marne en quatre matches. Dominés l’an passé en saison régulière, à l’aller comme au retour, les banlieusards parisiens avaient également échoué en coupe de France face aux Cévébistes juste avant la finale. Lors du présent exercice, les Robinsonnais se sont inclinés lors de la première journée et ont donc une nouvelle occasion, ce samedi, de battre enfin leur “bête noire”.
L. G.
Du bonheur pour Cédric Da Silva
Quelques mois après son coéquipier et capitaine, Raphaël Corre, c’est au tour de Cédric Da Silva d’être devenu papa d’un petit Isaiah. Le bébé est né mardi 31 janvier et fait déjà le bonheur du foyer de ses parents. Absent face à Narbonne et contre Saint-Nazaire, le deuxième passeur cévébiste devrait bientôt faire son retour dans le groupe. La rédaction du jhm quotidien adresse ses félicitations aux parents et souhaite une longue et belle vie au petit Isaiah.