Diminuer le réchauffement climatique
Vendredi 27 janvier, douze élèves en spécialité histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) en terminale du Lycée Charles-de-Gaulle, ont participé fictivement à une Conférence of parties sur le climat.
Ces élèves ont choisi parmi les sept spécialités proposées pour le bac : Histoire-Géographique, Géopolitique et Sciences politiques, que leur enseigne, six heures par semaine, leur professeur Bertrand Santot. Pour l’exercice, six binômes représentaient une ou plusieurs nations : les Etats-Unis pour Adonis et Martin, l’Union Européenne pour Manon et Adrien, la Chine populaire pour Margueritte et Anton, l’Inde pour Bryan et Yann, le Canada, l’Australie et le Japon pour Fanny et Tristan, l’Angola et la Colombie pour Bérénice et Lison.
Derrière, une douzaine d’élèves de première constituaient l’opinion publique. Au tableau, apparaissaient pour chacun sa courbe des émissions de gaz entre 2000 et 2100, puis l’évolution globale de la température sur la même période, + 3,6 degrés si rien ne change.
En dessous, chaque binôme devait déterminer son année de pic d’émission, celle des premiers résutats, le pourcentage de réduction d’émission,de déforestation et celui de reforestation. Le dernier poste a recueilli le plus d’adhésions. Un logiciel calculait la nouvelle température résultant des objectifs affichés.
Des porte-paroles ont dû argumenter devant l’assistance leurs objectifs, motivés par des intérêts économiques. L’opinion publique exprimait alors son indice de satisfaction, fatalement insuffisant et obligeant les représentants à revoir leur copie. Il en fut ainsi trois fois de suite, aboutissant à une hausse de température non plus de 3,6 mais de 2,6 degrés. On visait +1,5 !
Interrogés, les élèves ont aimé l’exercice, mais la plupart auraient préféré représenter un pays pauvre plutôt qu’un pays riche. Trois d’entre eux participeront en avril à un Model of United Nations organisé en Slovaquie.
De notre correspondant Benoît Gruhier