Une année 2023 « ambitieuse et chargée »
Après un exercice 2022 marqué notamment par l’achèvement de la première des quatre Portes de cœur et la mise en place de la réserve intégrale, le parc national s’est fixé plusieurs objectifs, au cours d’une année 2023 qualifiée d’ « ambitieuse et chargée » par le directeur, Philippe Puydarrieux.
Un premier chantier concerne la réalisation d’un contrat d’objectifs et de performances, qui doit être signé avec le ministère de la Transition écologique fin 2023-début 2024.
Le second portera sur la stratégie scientifique du Parc. « Il s’agira d’identifier les besoins de connaissances et de planifier les études », précise le directeur.
Enfin, l’équipe du PNF s’attachera à réaliser un schéma d’interprétation, c’est-à-dire un cadre visant à définir « une identité fédératrice » à un territoire qui est interdépartemental, et même interrégional. Le travail mené consistera notamment à identifier des lieux, des thématiques, des messages qui donneront naissance à un « récit ».
« Financements extérieurs »
D’autres projets – réalisation d’Atlas de la biodiversité communale pour Colmier-le-Haut et Val-des-Tilles, travail sur la pollution lumineuse, etc. – rythmeront l’année 2023 de l’équipe du Parc, qui représente actuellement 30 équivalent temps plein (il y en avait dix il y a deux ans), plus quelques saisonniers.
« Ce sont des effectifs assez réduits compte tenu des ambitions du parc national, convient Philippe Puydarrieux. Nous essayons donc de mobiliser des financements extérieurs : Etat, collectivités locales, fonds européeens, pour travailler sur des enjeux bien spécifiques, par exemple sur les espèces menacées, ou les effets du changement climatique sur les forêts, ou encore pour conduire une réflexion sur les prairies qui sont riches de biodiversité… »
L. F.