La Haute-Marne inspire Axelle
Axelle Lemagny, installée aujourd’hui dans un coin de campagne de Haute-Marne, signe un premier roman, “Mademoiselle Tout Le Monde” en 2014. Quatre ans plus tard, l’auteure, inspirée par la sérénité des lieux, enchaîne avec “Les Fées du Hasard”.
Des attaches familiales en Lorraine, en Charente-Maritime et dans le Gers… Axelle Lemagny grandit dans un petit village au fin fond de la campagne normande : « J’ai été élevée au foie gras, à la croustade et à l’armagnac ! Ancrée dans mes racines, ma vie de nomade a commencé lors de l’écriture de “Mademoiselle Tout Le Monde”. Sept pays en sept ans… Je pars en quête de formation et de perfectionnement professionnel ou linguistique. »
Guidée par des envies d’ailleurs, Axelle s’en va découvrir le monde, la France puis se pose en Haute-Marne : « J’y ai découvert une atmosphère unique, un territoire riche en faune et en flore, un paysage vallonné, changeant à chaque virage et à chaque saison, traversé de forêts et pas seulement de bosquets, où l’on peut croiser des sangliers, des chevreuils et des renards, admirer le vol en V des grues cendrées ou les voir plantées au milieu d’un champ de maïs. Sans compter la présence du général de Gaulle, de Voltaire, des frères Goncourt et du champagne ! Je ne pouvais qu’être séduite pour y puiser l’inspiration. »
Confortablement installée dans son jardin, Axelle écrit “Mademoiselle Tout Le Monde” : « N’ayant aucun antécédent littéraire, tout était à apprendre. J’ai passé quelques nuits blanches en recherche Internet, sur les règles de mise en page et pour trouver la photo de couverture qui m’a pris presqu’une année. Je savais la difficulté de trouver des éditeurs, j’ai donc axé mes recherches vers l’auto-édition. »
En 2014, forte de cette première expérience, l’auteure s’attelle à une seconde œuvre littéraire. Quatre ans plus tard, le roman “Les Fées du Hasard” est achevé.
Festival Quartier du Livre à Paris, Salon du Livre de Mons en Belgique, le Dormantastique à Dormans… Axelle présente son œuvre de par la France et dans d’autres pays francophones.
De notre correspondant Serge Borne