Commentaires (0)
Vous devez être connecté à votre compte jhm pour pouvoir commenter cet article.

Écologie : « franchir une marche, un talus ou un précipice » ?

Courrier des lecteurs.

Yvan Reynaud a participé à la conférence organisée le 11 janvier dernier par la Ligue de l’Enseignement sur l’urgence écologique. Animateur d’ateliers sur l’empreinte carbone, il souhaite réagir.

« Plus de deux heures d’intervention pour 30 minutes de questions / réponses. Ne peut-on pas inverser la forme ? Demander aux gens de s’exprimer par rapport au sujet, les pousser à poser des questions pour qu’ensuite les intervenants y répondent ? Le bénéfice principal serait de mobiliser le public immédiatement. La ligue de l’enseignement peut le faire, elle maîtrise les techniques d’animation issues de l’éducation populaire.

La premier intervenant, Eric Favey, a décrit le problème environnemental sans en faire la photographie exacte. Est-ce que nous devons franchir une marche, un talus ou un précipice pour résoudre notre problème ? Il ne l’a pas précisé. Pourtant, le problème n’est pas le même si je dois 100 euros ou 100 000 euros à mon banquier. Est-ce un manque d’information ? En tout cas, cela fait réfléchir sur les connaissances concernant la description physique de notre problème énergie /climat.

Quant à l’adjoint à l’environnement et à l’urbanisme de la mairie de Chaumont, Pierre Etienne, il a expliqué que « nous ne parviendrons pas à diminuer de 50 % d’ici 2030 nos émissions de gaz à effet de serre ». Si tel est le cas, quel est l’objectif de la ville en termes de baisse des émissions de co2 ? Existe-il un bilan carbone de la ville ? Si non, comment est-il possible de savoir comment faire mieux ?

C’est comme demander à un enfant de remonter ses notes en lui donnant uniquement sa moyenne générale. Il ne sait pas s’il doit améliorer le français ou les maths. Celui qui n’a pas d’objectif ne peut pas les atteindre. La Ville et l’Agglomération pourraient effectuer un bilan carbone de leurs activités pour déterminer où ils doivent s’améliorer et comment le faire. Aussi, pourquoi ne pas généraliser ou rendre obligatoire 20 heures de formation aux élus ?

Bien entendu, l’action publique se limite à la capacité de la population d’accepter des changements. Merci à la ligue d’avoir organisé cette conférence car les cris d’alerte valent mieux que les anesthésiants. »

Sur le même sujet...

Bourmont
Les écoliers à la découverte de la bioéconomie
Environnement

Les élèves de l’école primaire ont participé à une animation sur le thème de la bioéconomie, vendredi 19 avril, au matin. C’est l’association Terre avenir, agréée Aecep (Association éducative complémentaire(...)

Montier-En-Der
Concours du festival de Montier : derniers jours pour s’inscrire
Environnement

Le concours du Festival international de photo animalière et de nature de Montier est encore ouvert jusqu’au 30 avril. Avis aux passionnés ! Il ne reste plus que six jours,(...)

Langres
Intempéries : le maraîcher Xavier Deleau scrute le ciel
Environnement

Températures négatives, averses de grêle, pluie abondante… Le ciel est capricieux et les producteurs de fruits et légumes ne sont pas sereins. Xavier Deleau, maraîcher installé au pied des remparts(...)