Coupe de France (8e de finale) : le CVB 52 attaque par Saint-Nazaire !
C’est Saint-Nazaire qui ouvrira donc la porte d’entrée de cette édition 2023 de la coupe de France au Chaumont VB 52 Haute-Marne, mardi 31 janvier à Palestra, pour le compte des huitièmes de finale. Une entame difficile pour les tenants du titre cévébistes certainement revanchards, après le revers essuyé à Saint-Nazaire dernièrement.
Le sort en a donc été jeté ! Le Chaumont VB 52 Haute-Marne accueillera les Atlanto-ligériens de Saint-Nazaire le 31 janvier prochain, à Palestra, pour le compte des huitièmes de finale. Un rendez-vous forcément attendu par les deux équipes qui se côtoient déjà dans le haut de tableau de la Ligue A qui viennent de s’affronter en terre océane pas plus tard que vendredi dernier, valant une sévère et logique défaite cévébiste (3 sets à 1) ; et qui rappelle le quart de finale de l’an passé dans la même compétition que le CVB 52 était allé arracher au bout du “tie-break” en Loire-Atlantique.
Voilà donc de quoi nourrir quelques attentes entre les supporters et les acteurs des deux clubs, alors que, dans un premier temps, le tirage au sort avait désigné… Tours comme adversaire des Haut-Marnais à Palestra, soit l’affiche de la finale du millésime 2022.
Mais le réglement indiquant que les cinq clubs qualifiés en coupe d’Europe ne pouvaient s’affronter sur ces huitièmes de finale, c’est donc Saint-Nazaire qui a finalement hérité du déplacement dans le Grand Est. « L’important est que nous disputions ce premier tour à la maison », annonçait, soulagé, le manager général du CVB 52, Jiri Cerha. « Ça fait une nouvelle belle affiche pour notre public, même si, évidemment, la partie va être compliquée, face à un tel adversaire. »
En même temps, le dirigeant chaumontais se veut lucide quant aux chances de l’équipe cévébiste dans cette compétition. « De toute façon, compte tenu de notre niveau de jeu actuel, je ne suis pas sûr qu’il y avait réellement un bon tirage. D’ici le 31 janvier, nous avons deux semaines et deux matches pour retrouver certaines sensations techniques et psychologiques (face à Toulouse et à Narbonne) si l’on veut espérer jouer un rôle dans cette coupe de France. »
Conserver le titre en coupe de France
Car Jiri Cerha n’en fait pas mystère, « nous sommes tenants du titre et avons bien l’intention de défendre ce trophée ardemment ». Seul regret pour le manager général cévébiste : que les instances nationales n’aient pas, comme l’an passé, effectué un tableau complet jusqu’à la finale, ce qui aurait offert une compréhension bienvenue. « Nous allons tenter de gagner notre place en finale en un mois (les demies sont prévues le 28 février et la finale le 1er avril). Cela aurait facilité la logistique des clubs, notamment pour l’organisation des déplacements, d’anticiper l’éventuel prochain adversaire pour les tours suivants. »
Qu’importe ! Avant de penser à la suite, il va déjà falloir passer ce huitième de finale pour lequel, c’est certain, les joueurs risquent d’afficher un état d’esprit revanchard, après le revers encaissé vendredi dernier sur la côte Atlantique. « Si c’est le cas : ça me va ! », assure encore Jiri Cerha. « Et puis c’est aussi l’occasion de s’échapper un peu du championnat pour se concentrer sur un trophée potentiel avant les “play-off”. »
Le CVB 52 a donc quinze jours pour se remettre sur les bons rails (tant sur le plan du jeu que de l’état d’esprit) et aborder cette coupe de France qui trône encore pour quelques semaines dans la vitrine du club haut-marnais…ou pour un an supplémentaire. Il faudra en tous cas se remobiliser !
Laurent Génin
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