Yvette Pierre, une centenaire mise à l’honneur par la Ville

La cérémonie des vœux municipaux du vendredi 6 janvier (jhm quotidien de jeudi 12 janvier) s’est achevée en mettant à l’honneur la toute nouvelle centenaire qui fait l’admiration de toute la population.

Yvette Pierre est née le 11 janvier 1923, à Ronchaux, près de Senans dans le Doubs. L’un des secrets de la forme de cette ancienne hôtelière, qui a exercé dans le Jura, est certainement la pratique du sport dès sa jeunesse, et du ski. Le maire, André Noirot, a rappelé qu’elle a rencontré son mari Marcel Pierre, à Bourbonne, « car son père, à elle, venait en cure chaque année à l’Hôtel Beauséjour ». Son parcours l’a conduite vers le soleil de Gardes, dans le Vaucluse, où elle avait construit un hôtel-restaurant avec son époux. Ils sont revenus en 1975 dans la cité thermale « pour une retraite bien méritée ». Yvette a eu trois enfants : Jean-Michel, habitant Dijon ; Guy résidant à Aix-en-Provence et Catherine, épouse de Serge André, établis dans la cité thermale. Le cercle familial s’est agrandi avec la venue de sept petits-enfants et de sept arrière-petits-enfants. La mémoire de son mari décédé il y a 18 ans a été évoquée. Yvette est une figure emblématique et attachante de la cité thermale, vivant toujours à domicile, et entièrement autonome. Telle une plume au vent, avec une sveltesse à couper le souffle, elle arpente chaque jour, par tous les temps, les rues de la ville. De par sa profession d’hôtelière, où elle avait le sens de l’accueil, la nouvelle centenaire, toujours souriante, aime dialoguer avec les passants, en leur adressant un mot gentil.

De la gym jusqu’à 98 ans

André Noirot a mis en exergue le côté sportif d’Yvette Pierre qui, depuis 2005, chaque vendredi, avec une fidélité exceptionnelle, participait à la séance de gym tonic de Stéphane Halgand au Clocheton, jusqu’à ses 96 ans ; puis à la gym douce jusqu’à 98 ans, chouchoutée par tout le monde, appréciant sa gentillesse et ne se départissant pas de son sourire. De plus, tous les mercredis après-midi, elle fréquente le Club de l’amitié. Extraordinaire !

Pour la petite anecdote, « tous les matins, elle va boire son petit café avec sa fille Catherine dans un établissement de la cité ». André Noirot lui a remis un bouquet et un bon d’achat, et les félicitations générales, sous un tonnerre d’applaudissements bien mérités.