Hôpitaux : quand Nicolas Lacroix prend sa plume
Santé. Sous le feu de certaines mais vives critiques quant à son positionnement sur le dossier de l’offre de soins du centre et du sud Haute-Marne, Nicolas Lacroix écrit à tous les maires des arrondissements de Chaumont et de Langres.
« Il faut que ça s’arrête ! ». On sent chez Nicolas Lacroix une forme d’exaspération. Le président du Conseil départemental essuie des critiques notamment via les réseaux sociaux sur la position du Département dans le dossier des hôpitaux du centre et du sud Haute-Marne. Mais surtout, il ne comprend pas pourquoi, « alors que la décision est arrêtée », certains remettent sur le tapis la question du plateau technique unique et commun à Rolampont. « La directrice régionale de l’ARS, l’Etat et pas moins de deux ministres de la santé ont pris une décision. Laquelle décision est soutenue par le Département qui, avec le GIP, a promis un soutien financier historique », explique Nicolas Lacroix.
Il a pris sa plume et écrit à tous les maires des arrondissements de Chaumont et de Langres. Dans ce courrier parti ce 12 janvier, il souhaite faire œuvre de pédagogie et réexpliquant la position du Département, « la première condition, c’ était évidemment que le projet n’aboutisse pas à moins de services pour nos habitants et permette ainsi le maintien de nos établissements de proximité », écrit-il, « la deuxième condition sur laquelle j’ai été très ferme, c’est que ce projet puisse garantir à Langres et à Chaumont un accès à des services d’urgence 24 h /24 h (…) un point non négociable du projet arbitré », ajoute-t-il dans ce courrier.
Que ça fonctionne
« Mon seul intérêt dans ce dossier est que cela fonctionne », dit en aparté, Nicolas Lacroix. Et pour que cela fonctionne, « le projet de santé arbitré » doit se concrétiser vite, « nous attendons depuis bien trop longtemps qu’une décision soit prise sur ce sujet majeur qu’est la santé », ajoute Nicolas Lacroix qui souhaite toujours « une réalisation des deux bâtiments neufs (à Chaumont et à Langres) sous cinq ans. » En fin de courrier, le président du Conseil départemental dit avoir besoin du soutien des élus « pour faire aboutir ce projet majeur attendu depuis 20 ans. »
C. C.