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Les enseignants mobilisés le 17 janvier

Laurent Bertrand (à gauche) et Alexandre Bailly du SNES-FSU, nous expliquent les motifs de la mobilisation du 17 janvier.

Social. Le syndicat SNES-FSU appelle les enseignants à une journée d’action le 17 janvier pour dire non à la suppression de postes, aux conditions de travail dégradées et à la revalorisation salariale promise qui n’arrive pas.

C’est une situation un peu en trompe l’œil en Haute-Marne. Le ratio du nombre d’élèves par division n’est pas mauvais mais il cache des disparités. Un petit collège à faibles effectifs vient faire baisser la moyenne à l’échelle du département alors qu’en milieu plus urbain, les classes peuvent être surchargées. Mais, pour quelques élèves en moins, le E/D (élèves par division) dans un petit collège peut vite se dégrader s’il conduit à la suppression d’une classe.

C’est en tout cas un point de vigilance des syndicats du second degré mais aussi un motif d’inquiétude à l’heure où à l’échelle de l’académie, on prévoit la suppression de 56 équivalents temps pleins. On ne connaît pas encore la répercussion pour la Haute-Marne.

Attractivité plombée

Le SNES-FSU, représenté ce mercredi 11 janvier en conférence de presse par Laurent Bertrand et Alexandre Bally, entend mobiliser les enseignants et plus globalement les personnels de l’éducation lors d’une journée d’action prévue le 17 janvier. Il est question des suppressions de postes mais plus globalement aussi de la dégradation des conditions de travail qui, au final, impactent l’attractivité du métier d’enseignant. Alexandre Bailly et Laurent Bertrand donnent des chiffres : le nombre d’inscrits au concours pour devenir enseignant est en diminution de 18,5 % et c’est – 23 % de candidats au Capes de maths par exemple. « Le nombre de démissions est en hausse ; entre 2020 et 2021, le nombre de ruptures conventionnelles a été multiplié par 5. La rémunération y est pour quelque chose », laissent clairement entendre les syndicats. Et ils annoncent « la promesse non tenue d’augmentation des salaires de 10 % pour tout le monde », indique Alexandre Bailly. « Cette hausse des rémunérations n’est pas budgétée (1,9 milliard d’euros prévus contre 3,6 milliards nécessaires sur une année). Donc, nous sommes face à un mensonge », ajoute-t-il. Pour toutes ces raisons, une journée d’appel à la grève est programmée. Les syndicats d’enseignants sont aussi impliqués dans l’action intersyndicale contre la réforme des retraites le 19 janvier.

C. C.

Journée d’action le 17 janvier avec un rassemblement devant l’inspection d’académie à Chaumont à 17 h. Mobilisation contre la réforme des retraites le 19 janvier.

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