La volonté de se réapproprier le Parc
Jeudi 5 janvier, la salle des fêtes a accueilli la cérémonie des vœux du maire. La première depuis l’installation du conseil municipal actuel.
Les membres de ce dernier, qui ont été élus au printemps 2020, n’avaient encore pas effectué cet exercice indissociable de chaque début d’année. La faute à deux années de Covid qui ont mis en suspend ce rendez-vous auquel participent les forces vives du territoire. Qu’elles soient issues du monde associatif, scolaire, politique ou économique local. A noter toutefois la présence, cette année, du sénateur Bruno Sido ainsi que de l’ambassadeur de France en Ukraine, Etienne de Poncins, venu passer quelque temps en terres castelvillanoises. A noter également la présence des familles ukrainiennes accueillies par la commune (dont deux d’entre elles sont restées), ainsi que celle des nouveaux habitants invités par la mairie. « Les 1 600 habitants ne sont pas invités car on ne peut pas le faire », tenait à rappeler au passage Marie-Claude Lavocat, maire, afin de répondre à quelques remarques émises en ce sens.
Avouant devant faire face à un manque de visibilité lié à la conjoncture actuelle, « on ne peut pas engager de grands projets », faisait entendre l’élue. Tout en expliquant que « nos projets sont liés au Parc national, à l’agence d’attractivité (…) ainsi qu’au programme de l’Etat avec les Petites villes de demain. Nous sommes très encadrés ».
Toutefois, la « volonté de se réapproprier le parc aux daims », a été affirmé par la première magistrate qui a précisé que « des discussions sont en cours avec certains investisseurs ». Mais, il a été clair qu’un temps certain allait être nécessaire pour ce dossier. Au moins deux ans.