« Ce mois-ci, c’est simple, je ne peux pas me payer ! »
Artisan commerçant coiffeur barbier, Aurélie Pietrzok est gérante de Mauvais garçon, établissement situé galerie Marius-Cartier, au centre-ville de Saint-Dizier. La professionnelle suit ses consommations au jour le jour et a bien senti les dernières augmentations, « à deux doigts de la crise de nerfs : ce mois-ci, ça passe de 110 à 455 euros. C’est simple, je ne peux pas me payer ! », peste la barbière, qui ne va pas avoir d’autre choix que « d’augmenter mes tarifs » et qui compte bien renégocier son contrat avec son fournisseur au plus vite.
Si les déclarations présidentielles de jeudi tendent à la rassurer, en partie, elle regrette que cela n’arrive que maintenant. « Ça fait six mois qu’on parle des augmentations du coût de l’énergie, il faut attendre que les gens aient la corde au cou pour qu’ils (l’Etat, ndlr) réagissent ! »