De retour au bois des Barres

Partons en balade avec Michel Michelet au bois des Barres, du côté de Chaumont.

Le clitocybe d’Alexandre

Sur le bord herbeux du chemin à proximité des épicéas un champignon attire mon attention. Chapeau de 4 à 15 cm de diamètre, mamelonné puis un peu déprimé de couleur beige le plus souvent à brun chocolat, orné parfois de guttules sombres facilitant son identification.

Lames : adnées à un peu décurrentes, blanchâtres puis beige et finalement brunes et serrées. Pied (4-10 x2-5 cm) trapu, blanchâtre ou brunâtre selon les cas. Chair : épaisse, de couleur beige clair et une odeur chocolatée, parfois anisée. Ce champignon comestible est généralement méconnu.

Le picris fausse épervière

Toujours le long du chemin particulièrement herbeux, de magnifiques fleurs jaunes décorent le bas-côté. C’est une plante bisannuelle, hispide à tige de 3-8 dm dressée, à rameaux étalés. Les feuilles inférieures, entières sont oblongues et ondulées ; les feuilles supérieures sont lancéolées-linéaires et demi-embrassantes. Les capitules s’étalent en large corymbe à pédoncules assez courts. L’involucre est à folioles planes plus ou moins hispides. Les akènes sont rugueux à bec presque nul. Les fleurs sont d’un beau jaune vif.

L’aubépine laevigata

Près d’une haie, une aubépine géante domine les autres arbustes. C’est un grand arbuste de 8 à 12 mètres de hauteur avec une cime dense. Les feuilles mesurant 2 à 6 cm de long sur 2 à 5 cm de large, comportent 2 ou 3 lobes peu profonds pointant vers l’avant de chaque côté de la feuille. Les fleurs hermaphrodites sont produites en corymbes et sont d’une couleur blanche ou rose pâle.