Projet éolien de Chantraines : la préfecture maintient la création
Le collectif contre le projet éolien de Chantraines avait lancé un recours gracieux en préfecture contre le parc éolien dit des Rainettes. La réponse négative est jugée succincte par les membres du collectif.
Le recours gracieux envoyé par le collectif contre le projet éolien de Chantraines à la préfecture a eu droit à un retour négatif. « Je maintiens cet arrêté portant l’autorisation environnementale de ce projet », souligne-t-elle.
« Aucun éclaircissement n’est donné quant à la réduction de 80 % de la mesure compensatoire qui était d’implanter une bande enherbée de 2 500 m² et qui a été réduite à 500 m² dans l’arrêté. Cette absence de réponse plonge le collectif dans une profonde amertume. Leurs arguments ont-ils vraiment été étudiés ? On peut se poser la question », déplorent les membres.
Pour contrer, “Non au projet de la Rainette” a déposé un recours hiérarchique auprès du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et un autre auprès du ministère de la Transition énergétique. Ils espèrent avoir une réponse plus construite que celle de la préfecture. Le collectif déplore également la récente installation d’un panneau par le promoteur éolien JP Energie Environnement dans la zone d’implantation des éoliennes. « Il s’agit de la déclaration préalable à l’installation temporaire d’un “mât de mesure de vent” d’une hauteur de 83 mètres ».
Il poursuit : « Le développement de l’éolien doit se faire en concertation avec la population et dans le respect de l’environnement. Il ne doit pas être laissé aux mains d’une poignée de personnes peu scrupuleuses, plutôt paresseuses et seulement intéressées par la manne financière que représente l’éolien. Nous regrettons que lorsque le promoteur a convaincu le conseil municipal du bien-fondé de son projet, plus rien ne peut arrêter la mécanique bien huilée de cette machinerie. » Les membres du collectif attendent également une réponse de la Dreal sur ce projet. Mais ils se doutent bien que les délais seront longs.
Caroline M.Dermy
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