Maestro tire sa révérence
MUSIQUE. Après cinq années à la tête de l’Ensemble Philharmonique de Saint-Dizier, Nicolas Suppin, chef d’orchestre et chef de chœur, a tiré sa révérence ce dimanche 11 décembre, à la fin du traditionnel concert de Noël qui s’est déroulé au complexe Jean-Jaurès de Bettancourt-la-Ferrée.
« J’ai passé cinq merveilleuses années auprès des musiciens de cet ensemble. Des musiciens, passionnés, dévoués, qui respirent la joie de vivre et ce, avec beaucoup de grandeur d’âme », s’exprime le chef, ému par cette décision. « C’est une décision difficile, assumée et choisie, car en effet, la vie est faite de choix ! », assure-t-il. Il est une figure bien connue sur le territoire bragard, étant ancien professeur de musique à l’Estic, chef de chœur de la Manécanterie pendant sept ans et actuellement chef du Maestro-Chœur dans un style gospel et musique d’Afrique. Plus connu depuis 2010 comme accompagnateur de la jeunesse au sein de divers centres de formation, de la Garantie Jeunes et aujourd’hui, chez Unis Cité pour le service civique.
« L’engagement, cela me parle ! J’aime aller jusqu’au bout des choses. Je me suis toujours dévoué pour les autres et aujourd’hui, je dois penser un petit peu à moi mais surtout à ma famille. Il faut savoir prioriser. Mes nouvelles responsabilités sur le plan professionnel me prennent beaucoup de temps et je dois détendre l’élastique», affirme en souriant Nicolas Suppin.
« Le succès d’un groupe passe par la réussite de chacun de ses membres »
Il invite « tous les jeunes et les plus âgés de l’école de musique de l’agglomération de Saint-Dizier Der et Blaise à rejoindre les nombreuses formations musicales bragardes et aux alentours. L’Ensemble Philharmonique, bien évidemment, mais également l’orchestre de l’UJB, l’orchestre des mandolines, du Phil Jazz Band, et j’en oublie tellement. » Selon lui, « pour atteindre l’harmonie, tous les éléments sont indispensables. Le succès d’un groupe passe par la réussite de chacun de ses membres. L’expérience orchestre modifie en profondeur la relation entre les élèves et leurs enseignants et voit émerger talents et personnalités. C’est toujours, je l’espère, dans une ambiance de motivation commune que la pratique collective de la musique incite les musiciens à une plus grande participation à la vie d’un groupe et encourage des valeurs telles que le partage, le respect mutuel et la solidarité. J’ai débuté ainsi et en suis ressorti grandi, élevé », clame Maestro Suppin. Qui souhaite à Jean Rondeaux, chef qui lui succède, « à prendre autant de plaisir, de joie, de bonheur dans l’exécution de la direction de cet ensemble centenaire.
Que vive la musique !
De notre correspondant Adrien Jeanson