Concert de Johnny Hallyday au Ciné-Quai : rallumer le feu
Ce lundi 5 décembre à 20 h, le Ciné-Quai diffuse une captation live et remasterisée du concert Johnny Hallyday ayant eu lieu à Paris-Bercy en 1992. Cinq ans jour pour jour après la disparition du Taulier, le public bragard n’a pas perdu la flamme.
Quoi de mieux qu’un concert pour honorer la mémoire d’un artiste ? Ce lundi 5 décembre, à 20 h, le Ciné-Quai rend hommage à Johnny Hallyday, disparu cinq ans plus tôt, en diffusant son concert mythique de Paris-Bercy en 1992 sur grand écran. Une version remasterisée, garantie grand spectacle. Et les fans sont aux aguets.
« Je ne pouvais pas manquer ça », assure Delphine Guillaume, adulatrice de la première heure. Elle concède tout de même, la voix chevrotante, avoir hésité à se rendre au cinéma, « parce que depuis son décès j’ai encore du mal à voir des images de lui… » La passion a tout de même repris le dessus.
Pour Johnny, on ne reste pas assis
Même si l’expérience est entrée dans les mœurs, diffuser un concert dans une salle de cinéma peut laisser dubitatif. Sera-t-il possible de se lever et de chanter ? Les fans seront-ils aussi chauds que dans la fosse d’une salle de concert ? L’ambiance si particulière d’une performance live se transposera-t-elle bien dans un cadre aussi peu propice aux effusions ?
« Je n’espère qu’une chose, c’est qu’on ne reste pas assis pendant deux heures, ça je le vivrais mal », coupe Delphine Guillaume. « J’ai besoin de bouger ! Quand j’écoute une chanson, et encore plus en concert, je la vis, je chante, je danse », énumère celle qui a été « bercée » par la voix de Johnny Hallyday. On ne sait pas si le spectacle de ce soir sera si interactif, mais il y a fort à parier que les fans auront du mal à rester assis sur leur siège quand retentiront certains des plus grands morceaux du Taulier.
D’autant que, le concert de Bercy est l’un des plus mythiques donnés par Johnny Hallyday. Delphine Guillaume y était, elle sait de quoi elle parle. « Ce n’est pas un concert, c’est un spectacle. Bercy 92, c’était un moment inoubliable, du pur bonheur », se remémore-t-elle alors qu’elle a vu son idole plus de 20 fois sur scène, notamment au Zénith de Paris et au Stade de France.
À l’image du cortège de fans bragards attendu au Ciné-Quai, Delphine Guillaume veut rendre hommage à un chanteur qui était « comme un membre de la famille ». À 20 h, il ne suffira sûrement que d’une étincelle… pour rallumer le feu.
Dorian Lacour