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Une rand’eau au bord du lac de la Mouche

Une rando instructive au bord du lac de la Mouche.

Lundi 28 novembre, la classe de CE2-CM1 de Saint-Ciergues, école, faisant partie du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) de la Vallée de la Mouche, a effectué, sur demande de l’Inspection académique, une rand’eau qui est en fait une randonnée sur le thème de l’eau. Ainsi, les seize élèves, accompagnés de leur enseignante, Anne-Laure Guillaume-Marius, se sont rendus sur les bords du lac de la Mouche pour admirer les variations et la beauté des paysages en automne et connaître l’histoire du barrage du lac éponyme. Cette année, l’arrière-saison est arrivée plus tardivement du fait de températures élevées. Les écoliers ont pu constater que la nature était encore très colorée alors qu’habituellement, il n’y a déjà plus de feuilles sur les arbres à cause du gel matinal. Dans le même ordre d’idée, les oiseaux sont encore nombreux ; des cygnes et des aigrettes sont toujours présents, n’ayant pas encore migré. Les enfants ont pu compter de nombreux grèbes, des foulques et même des hérons et des sternes (des petites mouettes). Quant au lac, il commence seulement à se remplir grâce aux pluies de ses derniers jours. Deux rivières : la Mouche et le Morgon amènent de l’eau des coteaux environnants ou du bassin-versant plus éloigné. L’institutrice précisant que la hauteur d’eau était visible grâce aux cotes écrites sur le barrage, des numéros permettant de connaître la quantité d’eau du lac réservoir. La cote actuelle est à 352.

L’historique du barrage expliqué aux écoliers

Les élèves ont pu noter que ce lac, situé à l’ouest de la cité lingonne, est le seul des quatre lacs de la région langroise à posséder un barrage édifié en pierres. Ce barrage mesure 410 m de long. Il a été construit entre 1881 et 1889 et compte 40 arches voûtées. Sa hauteur maximale au-dessus de la vanne de fond (la plus haute des deux) est de 22 m. « Lorsqu’on est sur le barrage, c’est très haut », a fait remarquer un écolier impressionné. Ensuite, l’enseignante leur a expliqué que, seulement, la moitié de l’ouvrage était visible. La partie enfouie dans la terre étant aussi importante afin que le barrage assure son rôle de retenue d’eau qui exerce une grande pression sur les pierres. Du côté “eau”, un renfort en béton, appelé le masque Lévy, a été construit pour apporter une solidité supplémentaire à l’ouvrage. A l’extrémité opposée, il y a un déversoir qui permet à l’eau de s’écouler seule par les cascades si le niveau du lac est très haut. « En fait, cela arrive très rarement de nos jours car le niveau du lac est beaucoup moins élevé que par le passé. Lorsque j’étais enfant, je voyais l’eau couler dans les cascades chaque hiver. Cela faisait des remous dans chaque cascade et beaucoup de bruit car l’eau s’écoulait vite », leur a confié l’institutrice.

Un bel après-midi très instructif qui sera complété au printemps par le tour du lac à vélo pour aller découvrir les sources et les rivières qui alimentent le réservoir de la Mouche.

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