Nécrologie : Jules Perucchini
Vendredi 25 novembre, nombreux étaient les personnes à rendre un dernier hommage à Jules Perucchini, âgé de 99 ans. Né Giulio Perucchini le 15 octobre 1923, à Monbello en Italie au bord du lac Majeur, en 1925, Jules Perucchini a rejoint son père Luigi, installé à Nogent avec sa mère Giuseppina.
Jules a effectué sa scolarité à Nogent. Il a fait partie des premiers élèves du groupe scolaire avec pour instituteur M. Baudon. Après son certificat d’études obtenu en 1935, il a commencé à travailler dans l’entreprise paternelle de maçonnerie dès 13 ans et demi.
En 1943, alors qu’il se rendait à la gare de Chaumont pour aller chercher une certaine Yvonne venue se réfugier avec sa petite sœur Adeline dans de la famille à Nogent, il a rencontré l’amour de sa vie. Il a pris Yvonne pour épouse le 27 octobre 1947.
Leur foyer s’est agrandi avec la venue d’Annick en 1949, Elisabeth en 1953 et Gilles en 1954. Viendront ensuite sept petits-enfants, Philippe, Frédéric, Estelle, Emilie, Benjamin, Géraldine et Pauline puis onze arrière-petits-enfants, Lola, Jade, Théo, Mathis, Gia, Eliott, Antonin, Noah, Gino, Lili et Marley.
Jules a repris l’entreprise de maçonnerie jusqu’à sa retraite en 1983. Il s’est beaucoup investi et engagé dans la vie nogentaise. Il a été au maquis en 1944, puis conseiller municipal de 1959 à 1977 et administrateur de l’Ehpad de 1985 à 1998. Musicien dès son plus jeune âge aux côtés de son père, il était un pilier de l’Harmonie municipale. Bals avec la musique, les cavalcades, les voyages de la classe, le couple était partout présent.
A sa retraite, Jules a continué à œuvrer pour ses proches et s’est passionné pour le jardinage. Avec Yvonne, recevoir des grandes tablées faisait partie quasiment de leur quotidien.
Tout le monde était le bienvenu chez Giulio et Yvonne. Le couple n’avait pas oublié ses racines italiennes qu’ils retrouvaient régulièrement lors de vacances familiales. Pendant 79 ans, le couple a coulé des jours heureux dans sa maison avant que le poids de l’âge ne finisse pas se faire sentir.
Le 28 mars dernier, Jules a eu la douleur de perdre son “Yvonne”. Il a toujours été choyé par les siens et puis une chute a entraîné des conséquences qui ont fini par l’emporter à son tour, lundi 21 novembre.
A sa famille, nous présentons nos condoléances.