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À la chapelle, une grande histoire du costume au XVI siècle

Une quarantaine d’auditeurs ont assisté à la conférence.

La chapelle, située dans le cimetière de Joinville, est dédiée à sainte Anne, la mère de la Vierge Marie. Elle fut construite en 1504, par Guillemette Perraut et son fils, Gérard d’Allichamps, chanoine de la collégiale Saint-Laurent (église du château d’En-Haut, qui surplombait Joinville jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.

Cette chapelle possède de magnifiques vitraux dans un style très répandu à cette période, dont les costumes étaient le thème de la conférence présentée par Élisabeth Liébaut, membre de l’association Sauvegarde du Patrimoine de Joinville, samedi 19 novembre.

Émile Humblot, historien joinvillois écrivait qu’au début du XXe siècle, étant donné les dimensions restreintes de la chapelle, les compositions étaient petites et très chargées, donc, difficile à voir de loin. A cette période, le verre coloré aux couleurs chaudes est apparu, ce dont ont fait état les récits de la conférence.

Pour commencer, il a fallu définir la composante principale du vitrail dans sa réalisation. D’abord, la lancette, qui entoure le vitrail, puis le registre, composé de trois panneaux sur deux étages et surmontés du tympan et des soufflets, et les composants avec les armes des donateurs.

Dans un des vitraux, on voit les donateurs avec les saints, Catherine et Jean. Ces personnages sont vêtus de costumes du XVIe siècle, très complexes dans leur représentation et aux couleurs chatoyantes. On y voit donc l’histoire de sainte Anne et saint Joachim, leur rencontre de “la Porte Dorée” et l’éducation de Marie, la mère de Jésus. Puis est venue l’histoire de Marie, son enfance, l’Annonciation, la vie et la mort de Jésus. Tout au long de la découverte des vitraux, les couleurs des vêtements ont attiré l’œil du visiteur et Mme Liébaut en a fait la description au cours de la suite de l’exposé.

Pour l’homme et la femme, un vêtement typique

Cette conférence s’est intéressée au port du vêtement, à l’époque médiévale, puis moderne. Ainsi, our les hommes, il a été question du mantel, puis la Robe, composé de la chemise de la côte du surcot et de la housse, que certains personnages, sur les vitraux, portent. La “Robe de la commune et ancienne Guise”. en est un parfait exemple. Sur ces créations artistiques, on y remarques les précisions avec les manches, les plis ou Gérons, le pourpoint les Aumônières et les Chausses avec tiges semelage et claques, quartiers et renforts. A cela, s’ajoute la coiffe et la Calotte le Chaperon et sa cornette, le Guleron, et la Ceinture, pour les gens riches, la Cale ou le Béguin sont assimilés au peuple comme la vêture de l’époque.

De plus, le costume féminin est également différent selon que les dames soient puissantes ou misérables (cf. La Fontaine), avec robes et mantels, parfois avec Troussoir pour relever la robe aux nombreux plis, ou tabliers pour les servantes. Pour les femmes âgées apparaît la Guimpe portée par les religieuses jusqu’au troisième quart du XXe siècle.

Enfin, le fermoir de tissu ou de métal était également très à la mode pour les deux sexes.

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