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Parc national : c’est le bouquet en forêt

Alvin, de l’entreprise Martin, a posé le bouquet final.

PARC NATIONAL. La tradition du « bouquet final » a été respectée mercredi 23 novembre au lieu-dit Les Essarts, entre Richebourg et Arc-en-Barrois. Elle marque, par la pose d’un branchage, l’achèvement du gros oeuvre d’un chantier, en l’occurrence celui d’une Porte de coeur. 

C’est une tradition dans les entreprises du bâtiment, qui certes est de moins en moins usitée : celle du bouquet final. Elle consiste à poser un branchage au sommet d’un édifice dont le gros oeuvre vient d’être achevé. La Porte de coeur érigée en forêt d’Arc et de Châteauvillain, au lieu-dit Les Essarts, entre Arc-en-Barrois et Châteauvillain, n’est pas tout à fait terminée (elle le sera prochainement), mais le parc national de Forêts a tenu à ce que ce rituel soit honoré, ce mercredi 23 novembre.

Forme d’ogive

Employé de Martin SA, société chaumontaise spécialisée dans les travaux de charpente, Alvin a eu le privilège de poser un bouquet de branches au sommet de cet abri en forme d’ogive. Le chef d’entreprise, ses collègues, ainsi que les représentants de l’entreprise Trampe-Magnier, qui a réalisé les travaux de maçonnerie, étaient présents à cette cérémonie, ainsi que l’équipe du parc national auteur du directeur, Philippe Puydarrieux, et le maître d’oeuvre, Simon Billaut.

Technique du XVIe siècle

Le Parc a souhaité que quatre Portes de coeur soient construites sur le territoire. Outre celle des Essarts, qui culmine à 6 m, une deuxième est actuellement réalisée à Châtillon-sur-Seine, et deux autres seront construites début 2023 à Auberive et à Chalmessin.

Chacune des Portes de coeur est dédiée à « l’accueil du public et la mise en valeur des patrimoines emblématiques du territoire », explique l’équipe du parc national. Elles sont financées grâce au plan de relance. Le coût de l’abri d’Arc-en-Barrois est de 99 000 € hors taxe. 

Le chantier arcquois a commencé cet été, il a été exécuté par sept ouvriers, tant pour la maçonnerie que pour la charpente. Celle-ci a été conçue selon la technique d’un architecte du XVIe siècle, Philibert de L’Orme (le bien nommé), et c’est ce qui a séduit tout à la fois le maître d’oeuvre et les entreprises. « Les essences de bois choisies sont le chêne et le peuplier, pour le lattage et le contre lattage », précise Simon Billaut, de l’atelier Correia de Saulieu. 

L. F. 

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