En grève de la faim à Blécourt pour dénoncer des « dénonciations calomnieuses »
Sandra et Yann Lejeune, un couple de Blécourt, près de Joinville, ont entamé une grève de la faim « illimitée » le 15 novembre. Ils n’ont qu’un souhait : retrouver « une vie normale ».
Une vie qui a basculé le 16 octobre, lorsque Yann Lejeune a été placé en garde à vue par la gendarmerie. Lui qui était venu déposer plainte contre l’ami de sa fille de 15 ans pour « harcèlement » s’est retrouvé accusé, par les déclarations de son enfant, de violences – qu’il nie formellement. S’il est ressorti libre de cette garde à vue – « il y a eu classement sans suite » -, il explique avoir forcément très mal vécu cet épisode.
Enquête sociale
Mais cela ne s’est pas arrêté là. « Le 3 novembre, j’ai été dénoncé sur la plateforme 119 qui est celle de l’enfance maltraitée, et depuis, je fais l’objet d’une enquête sociale », explique Yann Lejeune, qui rejette ces accusations. « C’est une dénonciation calomnieuse », estime cet homme connu à Joinville – il a été président du club d’escrime – qui a entamé avec son épouse une grève de la faim « pour être écouté, crédible, aidé ».
Attendant que leur plainte initiale soit enfin prise en compte, le couple a installé une tente au 1, rue des Lavandières, dans le village. Il souhaite que des personnes qui ont été victimes de « dénonciations calomnieuses » via le 119 et qui ont le sentiment d’avoir été jugées « coupables dès l’entretien » de venir les rencontrer.
L. F.