Des nouveaux locaux pour l’hospitalisation à domicile
L’hospitalisation à domicile Chaumont-Langres (HAD) a déménagé ses locaux à la clinique le 5 octobre 2022. En plus de ce changement, un nouveau médecin praticien vient renforcer l’équipe chaumontaise.
Gros changements pour l’hospitalisation à domicile Chaumont-Langres (HAD) ! Présent dans l’hôpital depuis sa création en octobre 2010, ce service a déménagé ses locaux le 5 octobre 2022 pour intégrer une partie de la clinique, au rez-de-chaussée. « Depuis six ans nous cherchions à partir, car nos anciens bureaux étaient trop petits au regard du développement de notre activité. Nous avons eu plusieurs idées, mais rien ne s’est concrétisé », explique Michèle Paquier, responsable d’établissement.
Un déménagement débuté en juin 2022
Fin 2021, l’Hospitalisation à domicile (voir encadré) a pu s’entendre avec le propriétaire des murs et la direction de la clinique afin qu’elle puisse venir s’y installer. « Les différents travaux réalisés ont duré environ six mois, le déménagement a commencé en juin. Cela nous a permis d’avoir des espaces bien définis afin que chacun puisse continuer à travailler dans les meilleures conditions possibles », poursuit la responsable.
Un espace est même réservé au stockage des dossiers de 2022. Les archives des années précédentes sont dans un box sécurisé à Dijon. Le matériel des aides-soignants et des infirmières qui travaillent à l’Hospitalisation à domicile est rangé dans un bâtiment à part.
Une nouvelle expérience pour le Dr Contal
Avec l’agrandissement de l’équipe, il fallait bien des nouveaux locaux. Un nouveau médecin praticien a été recruté à 80% en février 2022. Le Docteur Emmanuelle Contal est originaire de Langres. « Je suis médecin depuis 15 ans. J’ai réalisé mon internat à Lyon pour ensuite travailler à l’hôpital de Langres de 2010 à début 2022 », explique le docteur spécialisé en gériatrie et en soins palliatifs, détenant également un diplôme universitaire en thérapeutique anti-infectieuse. « L’Hospitalisation à domicile est une nouvelle expérience pour moi. C’est une autre vision des choses. Là, c’est l’hôpital qui s’adapte aux patients et pas l’inverse. »
Un recrutement intense à l’hospitalisation à domicile
Avec cette nouvelle arrivée, l’équipe de l’Hospitalisation à domicile comporte six infirmières, une responsable d’établissement, une infirmière de liaison, quatre aides-soignantes, trois secrétaires et une assistante sociale à 70%. Cependant, l’Hospitalisation à domicile recherche activement un psychologue depuis cet été pour un poste à 30% ainsi que deux aides-soignants.
« Pour le psychologue, il faut pouvoir conjuguer les plannings, car il doit déjà avoir un autre emploi afin d’être à 100%. Pour les aides-soignants, malgré la présence de l’institut de formation d’aides-soignants à Chaumont, c’est compliqué de recruter », développe Michèle Paquier. Cette dernière ajoute que la création d’un poste de cadre de santé est à l’étude pour la gestion de l’équipe soignante.
En ce moment, environ trente patients sont pris en charge par l’Hospitalisation à domicile. « Les demandes sont stables. Même si les “vagues” Covid sont moins virulentes, nous avons appris à nous adapter à ce nouveau virus. Les gens ont beaucoup moins peur qu’avant. Nous avons appris à gérer cette situation », constate Michèle Paquier.
Caroline M.Dermy
Pour contacter l’HAD : 03.25.01.09.31, hadchaumont@hadfrance.fr
L’hospitalisation à domicile c’est quoi ?
L’Hospitalisation à Domicile permet « une prise en charge pluridisciplinaire, » selon le Dr Emmanuelle Contal. En effet, l’HAD peut intervenir chez des patients de tous les âges et sur tous types de pathologie. Il faut néanmoins qu’un médecin (traitant ou un spécialiste) fasse une demande pour que l’HAD prenne en charge le patient.
« L’hospitalisation à domicile doit être médicalement justifiée. Son objectif est d’éviter ou de raccourcir un séjour à l’hôpital ou à la clinique lorsque cela est possible. Nous pouvons également intervenir en EHPAD et d’autres établissements médico-sociaux. Nos missions sont d’évaluer et d’anticiper les besoins des patients, de coordonner les interventions et les soins et d’en assurer la continuité en mettant une équipe pluridisciplinaire à disposition 24 h/24 et 7 j/7 », souligne Michèle Paquier.
« Les hôpitaux sont toujours en tension. L’HAD permet de libérer des lits. Tout ce qui concerne la pathologie du patient en HAD est pris en charge par la sécurité sociale. Le financement de la prise en charge en HAD est assuré par l’Assurance Maladie, tout comme pour une hospitalisation classique. Notre dispositif est toujours en lien avec le médecin du patient. Nous sommes un trait d’union avec la médecine de ville », ajoute le Dr Emmanuelle Contal.