Quarante musiciens en concert, un public au rendez-vous
L’Harmonie municipale de Joinville, avec une quarantaine de musiciens dirigés par Daniel Carlier, s’est produite en concert vendredi 11 novembre, après-midi, en la salle des fêtes Raymond-Hanin. Les 250 spectateurs présents ont été enthousiasmés.
Ce concert en deux parties a débuté par des thèmes classiques, avec, pour entrée, une marche de John-Philip Sousa (1854-1932), connu pour avoir écrit une bonne part des musiques militaires américaines. “Hands across the sea”, hymne des marines américaine et britannique, a donc été interprété, cette marche ayant été très appréciée par la reine Elizabeth II. La pièce orchestrale, “Sur un marché persan”, du britannique Albert Ketelbey (1875-1959), a suivi, avec l’évocation de sept tableaux orientaux mettant en scène des chameaux, mendiants, jongleurs, charmeurs de serpents, une princesse et un calife. À cette occasion, les solistes, au saxophone, de Claude Bourgung et de Claudine Zeman, ont été remarquables. L’intermezzo “Cavalleria rusticana” de Pietro Mascagni (1863-1945), est une pièce expressive qui a valorisé le pupitre des bois de l’orchestre (flûtes, clarinettes et saxophones).
Une seconde partie plus moderne
La célèbre marche italienne “Florentiner march”, du compositeur bohémien Julius-Wilhem Fucik (1872-1916), emblématique du film britannique, “Les virtuoses”, a précédé “Orion” du musicien néerlandais Jan Van der Roost. D’ailleurs, cette pièce a été dédiée, par Daniel Carlier, au maire, Bertrand Ollivier, inconditionnel de ce morceau
La seconde partie a été émaillée du blues, mondialement connu, “Minnie the Moocher”, de Cab Calloway (1907-1994), avec la mise en valeur du pupitre des cuivres ; de thèmes principaux de la comédie musicale américaine “Chicago” ; de pots-pourris du groupe de rock Deep Purple et du guitariste latino-américain Carlos Santana. Si “La Marseillaise” devait conclure ce concert, l’harmonie a été rappelée pour interpréter Carlos Santana, puis a terminé sa prestation par “Thriller” de Michaël Jackson. Daniel Carlier a adressé une mention particulière aux solistes improvisateurs, Nicolas Zeman (trompette), Claude Bourgung (saxophone), et surtout à Noa Carmignat (14 ans), extraordinaire vibraphoniste. Selon le chef Daniel Carlier, l’harmonie municipale s’est enrichie d’une dizaine de musiciens depuis la fin du confinement dû à la pandémie de Covid-19, ceci au profit des saxophones, clarinettes, tubas et trombones. Parmi ces arrivants, le batteur et percussionniste virtuose Benjamin Cabartier, originaire de Curel, s’est particulièrement distingué lors du concert de vendredi.