1914-1918 : la jeunesse n’oublie pas ses aïeux

Joinville. Vendredi 11 novembre, en matinée, la commémoration du 104^e anniversaire de l’Armistice de la Grande Guerre a pris un éclat particulier, à Joinville, avec une importante participation des enfants des écoles.

Dès 10 h, des bouquets tricolores ont été déposés sur les tombes du carré militaire au cimetière, tandis qu’à 10 h 30 débutait une messe du souvenir, en l’église Notre-Dame-de-la-Nativité. Après l’office religieux, un défilé a pris le départ du parvis pour un premier dépôt de gerbe, dans la cour du lycée Philippe-Lebon. Par la suite, une nombreuse assistance s’est regroupée près du monument aux morts de la place Charles-de-Gaulle. Daniel Faïs, président du Comité d’Entente des associations patriotiques, a pris la parole devant une nombreuse assistance, pour préciser que la France rendait, non seulement, hommage aux combattants et victimes de la Première Guerre mondiale, mais aussi à ceux de tous les conflits. Le responsable a ajouté que, pour la première fois, les élèves de seconde, première et terminale, de la classe de défense du lycée Philippe-Lebon, auront participé à cette cérémonie, notamment en portant des drapeaux d’anciennes associations patriotiques. D’ailleurs, à la suite de l’allocution de Daniel Faïs, le maire et conseiller départemental, Bertrand Ollivier, et la conseillère départementale, Astrid Di Tullio, ont déposé deux gerbes, en compagnie de deux lycéens : l’une au pied de la statue du général Maistre, et l’autre près de la stèle du premier tué joinvillois de la Grande Guerre, Charles-Louis Grevenstein,, mort au combat le 16 août 1914. Après cette première cérémonie, les élèves des écoles primaires Diderot et Jehan, de Joinville, ont effectué une “farandole de la paix”, émaillée de lectures de poèmes, puis ont exposé des dessins.

Jean-Christophe Renard commande la cérémonie officielle

Sous le commandement du lieutenant, Jean-Christophe Renard, chef du Centre d’incendie et de secours des sapeurs-pompiers volontaires de Joinville-Rupt, et en présence des porte-drapeaux des associations patriotiques, la cérémonie officielle s’est déroulée sous les sonneries d’usage de l’Harmonie municipale. Suivant le dépôt d’une gerbe, au monument aux morts, par des représentants de la gendarmerie et de l’armée de terre, Bertrand Ollivier a lu le discours d’hommage à tous les morts pour la France de Sébastien Cornu, ministre des armées, et de Patricia Mirallès, secrétaire d’État aux anciens combattants et à la mémoire. Si un million quatre cent mille soldats français sont tombés, tandis que quatre millions de leurs camarades ont été blessés ou mutilés, le traumatisme de la Première Guerre mondiale s’élève à dix millions de militaires tués, laissant trois millions de femmes veuves et six millions d’enfants orphelins. Quant aux civils, le bilan s’avère presque aussi désastreux que pour les militaires. Le discours a également souligné qu’en octobre 2021 et janvier 2022, deux soldats français ont perdu la vie au Mali : le maréchal des logis-chef, Adrien Quélin (29 ans), du 4^e régiment de chasseurs, et le brigadier-chef Alexandre Martin (24 ans), du 54^e régiment d’artillerie. À l’issue de la cérémonie, un vin d’honneur a été servi en la salle des fêtes Raymond-Hanin.

Le carré militaire du cimetière a été fleuri

Vendredi 11 novembre, en matinée, bien avant le déroulement de la cérémonie officielle, le carré militaire du cimetière de Joinville a été fleuri. Une délégation, comprenant le maire, Bertrand Ollivier, son adjointe, Sandrine Jean-Dit-Pannel, et le lieutenant, Jean-Christophe Renard, qui commande le Centre d’incendie et de secours de Joinville-Rupt, ont déposé des fleurs sur chaque tombe, en présence de porte-drapeaux des associations patriotiques.