Les CMJ ont participé à la commémoration du 11 novembre 1918
Ancerville. La reddition de l’armée allemande, signée dans la forêt de Compiègne, le 11 novembre 1918, a été dignement célébrée vendredi, au cimetière d’Ancerville en présence des sapeurs-pompiers et des JSP (Jeunes sapeurs-pompiers), de la gendarmerie, des élus représentés par le premier adjoint, Angelico Mattioni, de l’Ufac, dont Yvon Vannerot, président du comité local de la Fnaca, s’est fait le porte-parole, de Jean-Noël Fournier président du Souvenir français, des porte-drapeaux, des élèves, des professeurs des écoles ou du collège, et des administrés. Les enfants du CMJ (Conseil municipal des jeunes) ont participé activement à la cérémonie, tout comme l’Amicale Ancervilloise, qui a joué la musique de rigueur.
L’Ufa,c ayant souhaité, cette année, associer filles et garçons à la lecture du discours, une jeune fille, un jeune homme et Yvon Vannerot se sont partagés la lecture du texte, reprenant « il n’est pas une ville, pas un village de France qui ne garde, gravé dans la pierre d’un monument aux morts, le souvenir de ceux qui sacrifièrent leur vie pour la patrie et la liberté », ou encore « depuis février, un conflit majeur se déroule sur notre continent et des conflits régionaux sont en cours ou latents (sic), avec le risque qu’ils dégénèrent ».
Angelico Mattioni a lu le message adressé par le ministre des armées, Sébastien Lecornu et de la secrétaire d’État aux anciens combattants et à la mémoire, Patricia Mirallès. Le texte ministériel évoque « le soulagement immense de la victoire », relayant la parole des anciens combattants « ceux qui sont revenus des combats racontent la puanteur des tranchées et le fracas des obus, la peur avant les charges, le courage qu’il faut pour sortir des abris et donner l’assaut aux lignes ennemies sous la mitraille, l’horreur de leurs frères d’armes qui tombent à leurs côtés ».
L’émotion transparaissant dans la voix, les jeunes du CMJ ont livré le texte d’un auteur inconnu « destin d’un écolier. (sic) En ce jour de déclaration de guerre/comment pouvait-il imaginer/que lorsque le clairon de la paix sonnerait/ les soldats enfin rentreraient. Seul dans son coin, lui pleurerait/car il savait depuis la veille déjà/que son papa ne reviendrait pas/ il était mort dans le dernier combat ».