L’église Sainte-Thérèse célèbre 60 ans de souvenirs
PATRIMOINE. Dans quelques jours, l’église Sainte-Thérèse fêtera ses 60 ans. Pour marquer l’événement, l’édifice religieux du Vert-Bois ouvrait ses portes au public, samedi 12 novembre. L’occasion pour les fidèles de se remémorer quelques souvenirs.
« J’ai connu pratiquement tous les prêtres qui ont œuvré ici ! » Anne-Marie a grandi avec l’église Sainte-Thérèse. Quand elle fait sa première communion, l’édifice n’est pas encore sorti de terre. « C’était dans la toute première chapelle », se souvient-elle. « Puis en juin 1962, pour ma deuxième communion, c’était dans le bois, car l’église n’avait pas encore été consacrée. » Elle le sera le 23 décembre 1962.
« Comme beaucoup de fidèles, mes parents se sont mobilisés pour réunir l’argent nécessaire à sa construction »
A l’occasion des 60 ans de l’événement, l’église Sainte-Thérèse ouvrait ses portes ce samedi 12 novembre. L’occasion de se replonger dans le passé pour les fidèles présents. De la première chapelle en 1955, à la seconde, trois ans plus tard, édifiée avec des agglos réalisés sur place par des bénévoles. Jusqu’à ce qu’on décide de construire l’église actuelle. « Comme beaucoup de fidèles, mes parents se sont mobilisés pour réunir l’argent nécessaire à sa construction », raconte Anne-Marie. Monique, 90 ans, se remémore quant à elle, les messes dominicales pour lesquelles elle faisait le déplacement depuis Eurville-Bienville.
« Des pierres vivantes »
« A l’occasion de cet anniversaire, on veut se tourner vers le passé, car la construction a beaucoup compté à l’époque pour les habitants du quartier. Ce sont d’ailleurs des paroissiens qui m’ont dit qu’il fallait marquer l’événement », explique le père Loïc De Clock. « Mais on veut aussi regarder le présent et l’avenir. Cette église Sainte-Thérèse, ce sont des pierres, mais des pierres vivantes ! » En témoignent le remplacement de l’icône du chœur, en juin, par les Chevaliers de Colomb, ou l’ordination diaconale de Jacques-Dominique Pidassa, en septembre.
Une capacité de 700 fidèles
Des pierres qu’il a fallu assembler les unes après les autres pour construire ce bâtiment atypique, dessiné par l’architecte André Croizé. Avec sa voûte de 14 mètres de haut, « coulée jour et nuit, en une seule fois », se souvient Anne-Marie. Avec sa nef de 16 mètres de large capable d’accueillir 700 fidèles. Avec ses cloches de l’ancienne église d’Hoëricourt entreposées dans le cloître, faute d’avoir pu ériger le campanile initialement prévu. Et avec ses carreaux de verre jaunes et bleus, désormais indissociables de cette église labellisée “Patrimoine du XXe siècle”, en 2015, en même temps que les Toits rouges et la Tour Miko.
P.-J. P.