Echos de Colombey-les-Deux-Eglises
De Gaulle en chœur
La chorale de Colombey Ensemble Crescendo est associée depuis maintenant quinze ans aux cérémonies religieuses du 9 novembre, données en mémoire du général de Gaulle dans la matinée pour les officiels, et en début de soirée pour les habitants. Une fois encore, les chanteurs et leur cheffe de chœur, Annick Fauré, ainsi que le violoniste David Mangin ont ponctué d’une belle façon les sermons des abbés Fusili et Auvigne, les prêtres de la paroisse. De nombreuses personnalités locales telles que la préfète et le président de l’Amicale gaulliste sont venues les féliciter pour leur prestation. L’ensemble vocal se produira à l’Ephad de Bayel, le 1er décembre, à 14 h 30, puis le 30 décembre, à 17 h 30, pour son traditionnel concert de Noël en l’église de Colombey.

Pour qui sonne le glas ?
Un petit incident s’est produit lors de la cérémonie du 11 novembre, en présence des autorités locales et de la préfète, Anne Cornet. Alors que le maire venait de demander une minute de silence en hommage aux morts pour la France d’hier et d’aujourd’hui, les cloches de l’église toute proche se sont mises tout à coup à retentir, alors qu’elles ne sonnent jamais à cette heure-là habituellement à Colombey. La minute s’est ainsi prolongée, les officiels attendant patiemment, un peu gênés, la fin de l’étrange Angélus pour reprendre le déroulé normal de la cérémonie. D’autant que les ritournelles carillonnées avaient peu à voir avec l’hommage aux morts rendu ce jour-là : “Le Bon Roi Dagobert”, “L’eau vive” ou encore “Fais dodo Colas mon petit frère” faisaient partie du répertoire. Interrogé à l’issue de la cérémonie, le maire s’est montré tout aussi étonné que l’ensemble des personnes présentes : « Ce n’est pas de mon fait, je n’ai pas demandé ça, je ne sais pas ce qui s’est passé… ça doit être un bug dans la programmation », a-t-il ajouté.
