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Jour de fête !

…mais paisible, sans véritable atout touristique. (Photo : L. G.)

Cinq ans ont passé et Belchatow n’a pas réellement changé. Déjà sur place en décembre 2017, pour son premier match de ligue des champions (lire notre édition du 10 novembre), le Chaumont VB 52 Haute-Marne est donc revenu, ce jeudi 10 novembre, sur le lieu de son crime… de lèse- majesté.

A l’époque, le CVB 52, petit club inconnu des “gros bras” européens, avait infligé la première défaite continentale de son histoire au club polonais dans la plus prestigieuse des compétitions continentales (3-1) : invraisemblable.

Aujourd’hui, le statut des deux clubs a à peine évolué, même s’ils se retrouvent cette fois au deuxième niveau européen, en coupe CEV. Belchatow reste l’une des meilleures équipes du monde quand Chaumont s’est désormais fait un nom sur la scène continentale. Si aucun joueur de l’exploit cévébiste de 2017 n’est encore présent dans le collectif français, dans les troupes polonaises, quelques individualités ont vécu le “drame” à l’époque, à l’image du passeur Lomacz.

De quoi donner quelques repères à un staff chaumontais, lui, quasiment inchangé, et qui a donc retrouvé ses marques assez facilement. La ville, plutôt austère sans réel lieu attractif, n’est pas la plus touristique du pays, loin s’en faut.

Comme chez nous, le 11 novembre est férié. En ce jour de fête nationale polonaise rappelant l’indépendance du pays obtenu en 1918 après la première guerre mondiale, les drapeaux nationaux fleurissent dans les rues. Pas de décalage horaire et une météo identique à celle qui sévit actuellement en Haute-Marne contribuent finalement à rendre ce déplacement facile à appréhender.

Une énergie débordante

Même le gymnase de Belchatow ne paie pas de mine, malgré le palmarès de ce club.

Grand hall anodin au milieu d’immeubles d’habitation, il détone de certaines autres “places fortes” du volley mondial déjà fréquentées par le CVB 52 ces dernières années, comme la “soucoupe” ultra moderne de Saint-Petersbourg par exemple. Le couloir exigu qui mène aux vestiaires est orné sur les murs des maillots de certains aînés qui ont contribué à construire la renommée du club polonais. Seul le nom de la salle, Hala Energia, rappelle finalement la véritable activité qui régit le quotidien de cette cité de plus de 60 000 habitants : son usine thermique, la plus puissante d’Europe…et considérée comme la plus polluante du continent, est également le sponsor principal du club.

Une entité sportive habituée, depuis le début des années 2000, à évoluer au plus haut niveau international et qui accumule les titres, dans un championnat polonais reconnu pour sa compétitivité et son attractivité, dans un pays ou le volley reste le sport N°1.

L. G.

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