FFB : le président Salleron accueilli en Haute-Marne
Olivier Salleron, président national de la FFB, est venu à Chaumont rencontrer les adhérents haut-marnais et a aussi évoqué la formation.
C’est pour une double séquence de travail qu’Olivier Salleron, président national de la Fédération française du Bâtiment (FFB) est venu jeudi 3 novembre à Chaumont. Le matin, dans les vieux locaux du BTP-CFA, il faut beaucoup question de formation, autour de la table, d’Olivier Salleron et Vincent Ronzat, président départemental, avaient notamment pris place Ricardo Agnesina, vice-président du BTP-CFA Grand Est, Arnaud Gouilly-Fortin, directeur de la formation et de l’innovation BTP-CFA Grand Est, Agnès Julien, conseillère jeunes et entreprises, conseillère en formation au BTP-CFA Haute-Marne.
L’après-midi revêtait une connotation bien plus syndicale : une rencontre était organisée au siège de la Fédération, à Chaumont, avec une douzaine de chefs d’entreprises adhérentes.
Olivier Salleron prenait le soin de rappeler ses origines : plombier chauffagiste en Dordogne, soit une entreprise moyenne (environ 40 salariés) ancrée dans un territoire qui ressemble à la Haute-Marne. Devant ceux qui l’écoutaient, cela lui conférait une certaine crédibilité.
Puis il brossait le panorama attendu de la conjoncture dans le bâtiment : prix des matériaux, prix de l’énergie, dérégulation des marchés… Cependant, il prenait le temps de relativiser : « au niveau national, les carnets de commandes sont bons. La commande publique redémarre ». Il relativisait aussi : « on ne nous annonce pas que du beau, en 2023-2024 pour la construction de logements neufs. Pour les deux prochaines années, les prévisions sont globalement à l’étal ».
Pour l’énergie, « il faut s’attendre à une facture x2 ou x2,5 ». Pour les prix : « Il faudra négocier des revalorisations avec les clients privés ou publics, et surtout rester en bons termes. Les prix des marchés publics sont révisables. Ne vous laissez pas faire ».
Le président Salleron a confié aux entrepreneurs haut-marnais présents son optimisme « pour les 20-30 prochaines années, car il y aura beaucoup de logements à rénover ».
Puis il a longuement échangé avec ses hôtes, sur la conjoncture, les défauts des dispositifs de financement de la rénovation, les prix fluctuants des produits… De part et d’autre de la table, les professionnels évoquaient des cas concrets qui démontraient à tous la vraie connaissance du terrain de l’élu.
Dominique Piot