Des lycéens sur le terrain de la petite enfance

Ambassadeurs de l’opération “Octobre rose” le mois dernier au lycée Philippe-Lebon, les onze élèves de première ST2S étaient en visite lundi 7 novembre à la crèche Vall’âge Tendre. Une structure de la communauté de communes qui accueille des enfants de 10 semaines à 4 ans.

« Cette visite s’inscrit dans le cadre de la formation Sciences et techniques sanitaires et sociales », indique leur professeure Régine Humbert-Guyot, en expliquant que les principales matières du programme sont la biologie et physiopathologie, les sciences physiques et chimiques, et que la plupart des élèves qui ont fait ce choix souhaitent s’insérer dans les secteurs du social ou du paramédical. Des domaines qui sont intimement liés dans celui de la petite enfance. D’où l’intérêt de cette visite qui leur a d’abord permis de découvrir les lieux, de rencontrer les agents et les différents ateliers ou jeux qu’ils animent, puis de poursuivre leur enquête en interrogeant la directrice du multi-accueil Vall’âge Tendre.

Parmi la liste de 24 questions convenues, l’une des plus importantes a été le coût du fonctionnement d’une telle structure dont la capacité d’accueil est de 30 enfants par jour. « Mais avec beaucoup plus d’inscrits en raison d’un accueil à la carte de quelques heures à plusieurs jours en semaine », a répondu Florence Thiebaut en indiquant qu’elle gère un budget annuel de 450 à 500 000 € dont le financement est assuré par la CAF, la MSA et la communauté de communes. « Ainsi que par le PMI, un service départemental placé sous l’autorité du président du conseil départemental et chargé d’assurer la protection sanitaire de la mère et de l’enfant », a ajouté la directrice en expliquant que son choix de s’engager dans cette voie a été motivé par sa capacité, grâce à sa formation universitaire, de pouvoir assumer une tâche exigeant sens de l’observation, affection, capacité de compréhension du langage des enfants, de créer une animation suscitant leur curiosité et intérêt.

Soumise également au jeu des questions-réponses, Ophélie a aussi donné les raisons de son engagement d’infirmière au service de la sécurité d’une crèche en expliquant que son choix a été influencé par un constat : la mixité des familles est créatrice de lien social. Une motivation en phase avec celles de ces élèves en recherche de formation après le bac et d’avenir professionnel.