Nécrologie : Bernard Baleret
Famille, amis, porte-drapeaux et anciens militaires ont rendu un dernier hommage à Bernard, vendredi 4 novembre, en l’église du village.
Né le 5 février 1947, à Larivière, d’un papa forestier et d’une maman cultivatrice, aîné d’une fratrie de trois enfants, Bernard a grandi en milieu rural, avec les valeurs du travail bien fait et de la solidarité. Bernard, bon élève, souhaitait devenir instituteur mais n’a pu faire les études pour le devenir. Il a obtenu un CAP d’ajusteur mécanicien à l’âge de 17 ans. De retour au village, il s’est engagé dans l’armée. Sous-officier à Saint-Maixent, c’est en 1968, avec le grade de maréchal de logis, qu’il a été muté en Allemagne, à Trèves, au centre d’instruction des blindés. Un an plus tard, Bernard a rejoint le 1er régiment de cuirassiers de Saint-Wendel, en Allemagne. Cette même année, il a été papa pour la première fois, de Franck. Un second fils, Olivier, est né en 1973, puis en 1976, Arnaud. Bernard a ensuite quitté l’Allemagne pour le camp de la Valbonne, dans l’Ain. Il a acheté une maison à Arnoncourt, en 1978. En 1981, il a été affecté à l’ERGM de Langres et sa dernière mutation, en 1988, à l’Etamat de Metz. En 1996, il a pris sa retraite et a reçu la médaille militaire. En 2016, Bernard a eu la douleur de perdre son épouse. Un deuil qu’il l’a profondément marqué. Trésorier de l’Adihle, il a toutefois poursuivi ses activités associatives. Entouré régulièrement de ses sept petits-enfants qui bousculaient sa vie paisible, Bernard était fier d’eux et aimait leur présence. Calme, droit, appréciant les plaisirs simples, il est décédé le 31 octobre à son domicile.