“Gélulifications” : l’appel à participation de C’BEAU
L’association Création – Base d’exposition d’art urbain (C’BEAU) souhaite lancer, au printemps prochain, la deuxième phase de gélulifications. Pour ce faire, elle appelle les Haut-Marnais à lui soumettre toute idée de personnage local illustre à valoriser.
Après le succès des premières “gélules”, C’BEAU (Création -Base d’exposition d’art urbain) s’apprête à doubler la dose. Sur instigation de l’association, début octobre, plusieurs portraits en “gélules”, réalisés avec talent par le duo d’artistes lyonnais Toki, spécialistes du genre, ont parsemé les rues de Langres. « Notre dernière intervention a eu un bel écho ! De nombreuses personnes ont apprécié la démarche de “gélulifications” de personnalités artistiques natives de Langres », se réjouit Valentin Pichon, trésorier coordinateur de la structure. En l’occurrence, six illustres Langrois (Edme Gaulle, Joseph-Philibert Girault de Prangey, Jules-Claude Ziegler, Joseph-Paul Alizard, Jean Duvet et Claude Gillot ) s’étaient ainsi retrouvés croqués… en gélules.
« Ce projet s’intègre pleinement à la philosophie de notre association qui cherche à faire dialoguer Histoire et patrimoine avec création contemporaine et art urbain », poursuit Valentin Pichon, en annonçant que le projet va entrer dans une seconde phase, encore plus dense. Cette fois, le terrain artistique concernera l’ensemble du département, avec un déploiement espéré au printemps prochain.
En recherche de financements, notamment pour les gélulifications
Pour ce faire, C’BEAU invite l’ensemble de la population à faire part de ses idées de personnalités à “gélulifier”. « Il doit s’agir d’artistes, de personnalités artistiques, scientifiques, littéraires… nées en Haute-Marne ou y ayant vécu », précise le trésorier coordinateur. Les propositions, à envoyer à l’adresse mail association.cbeau@gmail.com avant le 10 décembre, devront être accompagnées d’un petit laïus de présentation, ainsi que d’illustrations de la personnalité.
Une attention particulière sera portée aux personnalités féminines. « Nous ne rejetons pas les hommes bien sûr mais, pour notre première phase, il n’y a pas eu une seule femme. Il nous semble important d’avoir une meilleure diversité », indique Valentin Pichon, qui espère que les propositions seront nombreuses. Et permettront encore d’accroître la notoriété de l’association, actuellement en recherche de financements pour compléter la source quasi-exclusive de revenus que constitute la généreuse subvention annuelle de la ville de Langres.
Nicolas Corté
n.corte@jhm.fr