Le volleyeur de Chaumont Jan Galabov apprécie beaucoup le groupe cévébiste
JHM Quotidien : Comment expliquez-vous ce match en deux parties ?
Jan Galabov (réceptionneur/ attaquant du CVB 52) : « Je pense que dans les deux premiers sets, on a parfaitement gardé le contrôle du match, même dans les moments plus compliqués. On parvenait à mettre toujours de la pression sur notre adversaire. A partir de la troisième manche, on a perdu un peu de cette emprise. Peut-être a-t-on baissé sur le plan de la concentration, en tout cas, on a commencé à faire de plus en plus de fautes directes, dont certaines que l’on aurait pu éviter. Le rythme de la partie a changé. Les Nordistes ont repris confiance, ont mieux réceptionné, et cela nous a été fatal. »
JHM Q : Pensez-vous que cette défaite peut casser la dynamique du groupe ?
J. G. : « Personnellement non. Il n’y a pas de raison à cela. Il y a de la déception certes, mais cette défaite n’est pas infamante. Elle ne remet rien en cause. On a encore montré une certaine qualité de jeu. A nous de nous remettre en question et de poursuivre le travail pour repartir de plus belle dès le prochain rendez-vous. »
JHM Q : Justement, comment abordez-vous ce nouveau gros duel face à Narbonne, dès vendredi prochain ?
J. G. : « De toute façon, il n’y aura jamais de matches “faciles” en Ligue A. Narbonne est un adversaire de qualité, qui a des ambitions, qui jouera la coupe d’Europe. A nous de bien travailler pour rebondir positivement après cette déception de Tourcoing. On en a les capacités. »
JHM Q : Comment définiriez-vous l’ambiance au sein de cet effectif cévébiste ?
J. G. : « J’aime beaucoup ce groupe. Les relations sont saines et il n’y a aucun problème entre nous. On sait que tout le monde peut jouer et peut venir aider l’équipe. On tire tous dans le même sens. C’est pourquoi je pense que cette courte défaite à Tourcoing n’aura pas beaucoup d’incidence sur le collectif. »
JHM Q : C’est votre retour dans le championnat de France après votre expérience à Nice en 2019/2020. Voyez-vous des changements au sein de la compétition en trois ans ?
J. G. : « Le plus grosse différence pour moi, ce sont les ballons ! A l’époque, on jouait avec des “Molten”. J’ai l’impression qu’aujourd’hui, avec les “Mikasa”, il y a plus d’échanges longs. Mais le championnat de France reste l’une des compétitions les plus difficiles de par son homogénéité. Les écarts de niveau se réduisent entre toutes les équipes. »
Recueillis par L. G.