375 millions de Prêts participatifs Grand Est pour soutenir les entreprises
Les premiers Prêts participatifs Grand Est seront très prochainement disponibles dans les banques partenaires pour financer les projets de développement des entreprises de la région.
Le projet tombe à point. « Nous avions imaginé un système de prêts participatifs pour permettre à nos entreprises régionales de rebondir après la crise sanitaire. L’actualité récente, notamment la crise énergétique, le rend encore plus opportun », a expliqué Jean Rottner, le président de la Région Grand Est, à l’occasion de la signature de l’accord déclenchant la mise en œuvre des premiers Prêts participatifs Grand Est.
Pour l’occasion, le président de la région était entouré des représentants des banques partenaires, à savoir Alain Godard, directeur général du Fonds européen d’investissement (FEI), Bruno Deletré, président du directoire de la Caisse d’épargne Grand Est Europe, Thomas Dutot, directeur des réseaux spécialisés du Crédit agricole Alsace Vosges, et Marc Thirion, directeur du réseau entreprises de la Banque populaire d’Alsace Lorraine Champagne.
Concrètement, ce dispositif va permettre aux banques participantes de déployer un montant prévisionnel qui pourrait atteindre 375 millions d’euros de prêts participatifs de long terme en faveur des TPE et PME du Grand Est. Ces prêts bénéficieront de la garantie gratuite, à hauteur de 80 %, apportée par la Région via le Fonds européen d’investissement (FEI). La région va cautionner ces prêts, assimilés à des « quasi fonds propres », c’est-à-dire de nature à renforcer la solvabilité des entreprises, en y investissant jusqu’à 66,7 millions d’euros.
Pour l’heure, ce sont entre 170 millions et 250 millions d’euros qui seront disponibles dans les prochains mois. De quoi financer les projets de croissance ou de développement à moyen et long terme, à hauteur de 500 000 euros maximum, d’environ 2 000 entreprises.
Pour ces prêts de long terme, les premiers remboursements des échéances sont différés de deux ans (cinq ans maximum). Côté taux d’intérêts, les banques s’engagent à rester sous la barre des 3,5 %. Les critères d’éligibilité sont ceux utilisés classiquement par les banques, à savoir la notation Banque de France. « Pour soutenir toujours mieux nos entreprises et leur permettre d’accéder plus largement au crédit, nous travaillons aussi sur le financement de ces processus de notation », conclut Jean Rottner.
Jean-Jacques Manceau