La musique au service d’une cause humanitaire
Cela fait maintenant plus de dix ans que Giovanni Saraceno vient en aide aux plus démunis qui vivent au Cameroun. Après de nombreux déplacements sur place et après avoir creusé un puit, il a mis sur pied la construction d’une maison d’habitation.
Pour aider “Jojo” Saracino à poursuivre la mission qu’il s’est fixée, l’Harmonie de Joinville, à l’initiative de Daniel Carlier, a organisé, dimanche 2 octobre, un concert de partage et de solidarité qui s’est déroulé à l’église Notre-Dame de Wassy.
Ce concert de très haut niveau sera offert gracieusement par des virtuoses dont le talent n’est plus à prouver. Cet ensemble musical a été composé Yohann Le Cornu, Daniel Carlier, Claude Bourgung, Jérôme Poé, Benjamin Cabaretier ainsi que deux Wasseyens d’origine, Vincent Labarre, et Sébastien Otto.
Présenté par François Pettelat, qui n’a pas son pareil pour distiller de nombreuses informations tant sur les morceaux interprétés que sur l’action que mène “Jojo” Saraceno. En tout ce sont une douzaine de pièces qui ont été jouées dont “Olympic Fanfare” (J. Williams), un medley per Trio (G. Rossini), “Valses Kritis”, “Perpetuum Mobile” (J. Strauss), “Ave Maria” (Caccini), “Slava” (L. Bernstein), “Mister Jumes”, troisième mouvement pour quintette de cuivres (Ewald), “Yo soy Maria” (Piazzolla), et “Magnificent Seven” (E. Bernstein).
Ce concert a réservé une surprise à “Jojo” puisque les musiciens lui ont fait le plaisir d’interpréter l’hymne italien. mais, cerise sur le gâteau, ils ont joué sous sa direction et “Jojo” s’est acquitté de sa tâche de chef d’orchestre avec brio.
Comme le veut la coutume le public, après avoir ovationné les musiciens et le chef d’orchestre occasionnel pour l’action qu’il mène en faveur des démunis, a réclamé une dernier morceau requête à laquelle les musiciens ont adhéré en interprétant “Florentiner Marsch” de Fucick.
Après adressé se plus vifs remerciements au public et à tous les acteurs de cet l’après-midi musicale, “Jojo” a cité l’un de ses adages : « La véritable humanité, ce n’est pas de donner un peu quand on est riche, c’est de partager quand on a peu ». Tout est dit.