Ces robots qui assistent des élèves malades
L’assemblée générale de l’association des Pupilles de l’enseignement public a notamment été l’occasion de présenter le principe des onze robots qui permettent à des écoliers, collégiens et lycéens du département de pouvoir suivre les cours malgré « des maladies graves et de longue durée ».
Pour l’Association départementale des Pupilles de l’enseignement public (ADPEP 52) dont le directeur général est Stéphane Recouvreur, l’année 2021, sujet de l’assemblée générale qui s’est tenue jeudi 29 septembre 2022 dans les locaux de Canopé à Chaumont, a notamment été marquée par la réalisation des travaux de l’internat de l’institut médico-éducatif Château-Renard à Bourbonne-les-Bains. Inauguré en juin 2022, il s’agit d’un « bâtiment passif », a souligné la présidente, Viviane Fournier, qui a d’abord rendu hommage à Marguerite Macheo, administratrice disparue avant le cinquantenaire de l’établissement.
L’année passée aura encore été celle de la crise sanitaire, mais les rapports d’activité présentés par les responsables des différents services ont permis de montrer que les missions ont pu être poursuivies.
Nouvelle micro-crèche
La nouveauté depuis 2021, outre l’inauguration de la micro-crèche des Petits vanniers à Fayl-Billot, c’est l’arrivée des robots d’assistance, dont la gestion a été confiée au Service d’assistance pédagogique à domicile (Sapad) basé à Chaumont. Le Sapad, qui avait demandé dix robots à l’Education nationale, en dispose finalement de onze. Il en existe trois modèles, mis à disposition des établissements scolaires pour permettre à un élève absent de la classe « à cause de maladies graves et de longue durées » de suivre et participer aux cours.
« Flotte » de onze robots
Le modèle que Sarah Collin, enseignante-coordinatrice du Sapad, et Laurent Deschamps, successeur de Francis Vautrot à la gestion de cette « flotte », ont présenté en démonstration, pèse 17 kg, et se déplace grâce à des roulettes. Selon le principe de la visio-conférence, il permet à l’élève de pouvoir interagir depuis son domicile avec l’enseignant et ses camarades, son visage, son visage flouté ou son avatar apparaissant sur un écran situé sur la tête de la machine présente dans la classe.
« Ce robot fonctionne en liaison directe, il n’est pas possible d’enregistrer des images », a souligné Laurent Deschamps, pour rassurer ses collègues qui pourraient craindre une utilisation de la vidéo. C’est au lycée Philippe-Lebon de Joinville que le premier robot d’assistance a été déployé pour la première fois en Haute-Marne. Le collège du Sacré-Cœur de Langres ou encore l’école primaire Robert-Pillon de Chaumont ont également été parmi les premiers établissements à avoir bénéficié de l’un ou l’autre de ces dispositifs.
L. F.