Saint-Dizier. Le théâtre d’improvisation s’invite au club Léo-Lagrange
VIE ASSOCIATIVE. Parmi les nouveautés proposés par le club Léo-Lagrange cette année, il y a le théâtre d’improvisation, chaque mercredi. Une activité chapeautée par Zehira et Kévin, qui fait du bien au corps comme à l’esprit. Immersion lors de la deuxième séance.
Mercredi 21 septembre, 18 h, club Léo-Lagrange. Les activités vont bon train au sein de la structure. Les cours d’anglais viennent de se finir, les parties d’échecs sont en cours, le Modern’jazz et le tricot vont débuter. De même qu’une autre activité, au rez-de-chaussée, qui est l’une des nouveautés proposées en cette rentrée : le théâtre d’improvisation.
Dans la salle, on retrouve Zehira Hofmann et Kévin Cartier, les deux animateurs. Tous deux ne se connaissaient pas il y a encore quelques semaines. La première nommée est spécialiste du théâtre, le second de l’improvisation. « Valérie (Muschiato, directrice du club) nous a réunis tous les deux. On s’est dit : “Pourquoi ne pas faire quelque chose ?” », explique Zehira. D’autant que « nous sommes assez complémentaires », ajoute Kévin.
Risque et plaisir
Qu’il s’agisse du théâtre classique ou de l’improvisation, les bienfaits sont nombreux. « Je voulais être plus à l’aise à l’oral avant de passer le concours de professeur des écoles. J’ai alors réalisé toute la liberté que ça offre », se remémore Kévin, après avoir pris un cours d’improvisation à l’époque. Un exercice qu’il compare volontiers à la jeunesse de chacun : « Quand on était petit, on inventait un univers pour jouer ensuite ».
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Par rapport au théâtre classique, « ça paraît plus simple parce qu’il n’y a pas de texte à mémoriser. Mais c’est prenant et plus risqué », poursuit Zehira. Mais l’objectif est identique sur la scène face au public : « On donne de soi aux autres, et on reçoit de l’autre. » Mais que les participants se rassurent, la finalité n’est pas de préparer un spectacle. Comme les deux animateurs s’accordent à dire : « Chacun cherche quelque chose de différent en venant ici. Travailler le corps, la voix, la créativité… Le but, c’est vraiment de se lâcher et prendre du plaisir. »
Découverte
Pour cette deuxième séance, ils sont cinq participants. Martine, Stéphanie et Delphine qui étaient là lors de la première, accompagnées d’Eva et Romain qui découvrent la discipline. Zehira et Kévin pilotent à tour de rôle un exercice, dans la continuité du précédent.
Zehira commence par l’échauffement où l’intégralité du corps humain est sollicité : « Vous allez attraper le sommet, puis vous lâchez le cri de votre vie. » Kévin embraye avec un échauffement vocal, façon Armande Altaï : « Ih, ah, ouhhhh. »
Tout le monde est chaud, place au show. Le jeu du wish pour commencer, pour travailler sur la transmission. Dans le même registre, le jeu de la balle (qui n’existe pas physiquement) invite au réflexe. « Il faut montrer son intention quand on la transmet. » Par groupe de trois, les participants du jour poursuivent avec le assis-couché-debout. Chacun occupe une de ses positions avant de changer toutes les quinze secondes, en essayant de ne pas faire doublon. De quoi travailler l’adaptation. Adaptation également pour poursuivre un trésor ou fuir un revolver, là aussi fictifs. Place ensuite à la gestion de l’espace, où, les yeux fermés, il faut deviner où l’on est. Avant de s’amuser avec un match d’improvisation. Toujours pour le plaisir.
Louis Vanthournout
Renseignements au 03.25.07.53.53.