L’Association française pour le planning familial est relancée
SANTÉ. Mise en sommeil depuis plusieurs années, l’Association française pour le planning familial reprend du service grâce à une poignée de volontaires. Motivés à l’idée d’agir pour les scolaires, ils recherchent de nombreux adhérents sur tout le département.
L’agrément national leur a été accordé au mois de mai. La première étape permettant la relance de l’Association française pour le planning familial ; une structure qui fut très importante à Saint-Dizier mais avait été mise en sommeil pendant plusieurs années. Mardi 20 septembre, la poignée de volontaires – elles sont cinq – s’est réunie au centre hospitalier Geneviève-de-Gaulle- Anthonioz pour la deuxième étape, le recrutement d’adhérents et l’annonce des objectifs visés.
« Voici nos priorités : aller dans les écoles et créer un réseau pour avoir des personnes relais dans les écoles. Le but, c’est de parler sexualité, viol, pornographie, consentement… avec les scolaires », explique Chantal Dupont aux trois personnes présentes, qui ont manifesté leur volonté d’agir au sein de l’association loi 1901. Trois femmes encore, une kinésithérapeute, une infirmière scolaire et une enseignante.
Et l’appel est officiellement fait aux Hauts-Marnais, afin que tout le département soit couvert. « Nous souhaitons développer l’association. Nous recherchons des gens partout, que ce soit à Chaumont, à Langres… », insiste Chantal Dupont. Toutes les professions sont acceptées, les adhésions sont ouvertes aussi bien aux femmes qu’aux hommes.
Le problème de la formation
Des personnes qui devront être formées pour pouvoir agir dans les établissements scolaires et cette obligation reste un casse-tête pour l’association, qui ne dispose pas d’une trésorerie illimitée. « Il faut 140 h de formation pour prétendre entrer dans les écoles », précise la bénévole, alors que trois jours de formation s’élèvent à 4 500 € pour 15 personnes, sachant en plus qu’un minimum de 15 personnes est exigé par le formateur. Des exigences qui n’ont pas l’air d’inquiéter la référente de la préfecture, qui finance l’association. « On va trouver les 15 personnes sur le département », assure-t-elle.
Le problème des 140 heures à financer ne sera toutefois pas réglé et Chantal Dupont en a bien conscience. « C’est pour ça qu’on attend beaucoup des infirmières scolaires », avoue-t-elle, espérant qu’elles rejoindront la structure. En effet, cette profession étant déjà agrémentée par l’Education nationale, elle n’a pas besoin des 140 heures de formation. Quoi qu’il en soit, les trois personnes présentes hier ont choisi d’adhérer sans savoir à quel rôle elles seront cantonnées, un bon début pour l’association. De nouvelles réunions sont prévues afin d’affiner les choses.
Mais d’ores et déjà, l’Association française pour le planning familial est opérationnelle. Les jeunes ou moins jeunes, les parents peuvent poser leurs questions et demander un rendez-vous avec une des membres du bureau. Il suffit de téléphoner au 07.49.98.37.06. Le numéro est le même pour les personnes qui souhaiteraient rejoindre la structure en tant que bénévole.
Marie-Hélène Degaugue
Budget et composition du bureau
Le rapport financier a été énoncé pendant l’assemblée générale. Au 31 décembre 2021, il était de 9 550 €. Quelques dépenses ont été réalisées depuis, dont 272,40 € pour la réalisation de livrets, ainsi que 300 € environ pour l’achat et l’abonnement d’un téléphone, le paiement des statuts, etc.
La réunion a été l’occasion d’élire les membres du bureau : présidente, Chantal Dupont ; vice-présidente, Michèle Chezel ; trésorière, Nathalie Robert ; secrétaire, Catherine Masuk ; membre, Chantal Chevalier.