Travail : faut-il ou non perdre sa vie à la gagner ?
La médiathèque Marcel-Arland proposait, mercredi 21 septembre, une soirée débat, en préambule aux Journées philosophiques, dont le thème, cette année, porte sur le travail.
Frédéric Pineau, professeur de philosophie au lycée Diderot, a animé le début de cette rencontre dans l’objectif de rendre la philosophie populaire. La lecture d’une fable a mis en scène un pêcheur et un touriste avec des vues différentes sur la place du travail dans la vie et le rapport entre travail et bonheur. Vaste débat qui a amené à comparer les différents modes de vie, ceux qui travaillent, non par choix mais pour vivre, ou le “bon sauvage” de Rousseau, satisfait de ce que lui apporte la nature.
La confrontation des deux points de vue dans cette fable met en évidence le dilemme : savoir ce qui est bien pour chacun. Plus de travail, plus d’argent, est-ce le moyen d’être plus heureux, de faire bonne figure au regard des autres ? Profite-t-on de la vie si l’on ne fait que travailler ?
Débats de groupes
Après cette approche philosophique avec les points de vue de Diderot ou de Kant, le public s’est séparé en deux groupes, animés par Claire Gondor et Jacqueline Raisin, de la médiathèque. Les débats, fort animés, ont porté sur le sens du travail et la perte de ce sens, l’individualisme, le management parfois difficile à supporter ; le manque d’engagement personnel, la difficulté pour les jeunes du choix, de l’orientation.